• Le monde que nous connaissons n’existe plus. L’humanité a été infectée par un virus transformant les hommes en bêtes sanguinaires. Vous incarnez Joel durant son périple à travers des Etats-Unis dévastés. Accompagné d’Ellie, une jeune fille aussi brave que fragile, vous devrez lutter pour survivre et échapper aux infectés mais surtout aux hommes restants que la soif de vivre a rendus fous.

    Il fallait ABSOLUMENT que je parle de ce jeu, que j'ai adoré du début à la fin ! (oui oui, j'ai réussi à le terminer sans trop de mal ! même si bon, j'avoue, je suis morte une bonne centaine de fois, dévorée par des zombies affamés !)

    Je précise que j'y ai joué sur PS3.

    Premier point fort : l'histoire ! Très cinématographique, vraiment prenante, effrayante dès le début... Début très surprenant d'ailleurs, ceux qui y ont joué sauront de quoi je parle ! Il y a beaucoup de rebondissements au cours de la partie, certains font vraiment froid dans le dos, je pense à quatre ou cinq passages en particulier...

    Deuxième point fort : les graphismes. Splendides. Parfois, on s'arrête juste pour admirer le paysage. Il y a vraiment quelque chose de magique dans la manière dont on voit la nature reprendre le contrôle dans les villes à l'abandon... Les animations sont fluides, les décors sont vraiment très réalistes, c'est splendide, il n'y a pas d'autres mots.

    Troisième point fort : la musique. Très prenante, collant à l'ambiance, elle nous plonge dans cette atmosphère étouffante dès le départ.

    Quatrième point fort : le gameplay, intuitif, qui se maîtrise dès les premières minutes de jeu ! (et Dieu sait que je ne suis pas DU TOUT douée en la matière !)

    Bref, vous l'aurez compris, ce jeu est une vraie merveille ! Il a occupé de nombreuses soirées, je vous conseille d'ailleurs d'y jouer dans la pénombre, histoire de vous immerger dans l'ambiance... Attention, vous risquez de sursauter plus d'une fois, car les ennemis sont particulièrement vicieux, et c'est souvent quand vous vous croyez sauvé que, oups, vous vous faites trucider !

    Il parait qu'une suite sortira, et j'espère vraiment que ce n'est pas qu'une rumeur car j'adorerais retrouver Joel et Ellie dans une autre aventure !

    Seul bémol : le contenu bonus que j'avais acheté et qui prolongeait le jeu en offrant un chapitre supplémentaire était vraiment superficiel et assez décevant par rapport à la richesse du jeu dans son ensemble...


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  • Il y a quelque chose de vital pour un Asperger. Et je pense que, pour le coup, je peux me permettre d'en faire une généralité car c'est vraiment un sujet qui revient régulièrement. Cette chose essentielle, c'est LA ROUTINE.

    Pour être franche, j'ai toujours eu une vie très routinière, avant même d'entendre parler d'Asperger ! Quand on a des hobbies solitaires et qu'on n'aime pas sortir, recevoir, faire la fête, on a forcément tendance à se créer une certaine routine. Cependant, la routine que j'avais avant de me savoir Asperger n'était pas vraiment appropriée à mes besoins... Prenez le sommeil, par exemple. Pendant des années, je me suis dit que l'essentiel, c'était d'avoir mes 8 ou 9 heures de sommeil. Qu'importe l'heure du coucher, du moment que je dorme le temps imparti. ERREUR ! Le temps de sommeil a son importance, mais nettement moins que le rituel qui entoure le coucher. Et surtout l'heure à laquelle je vais me coucher ! Je pensais aussi que le weekend ou pendant les vacances, je pouvais faire à peu près n'importe quoi : après tout, le dimanche, les vacances, les jours fériés, je ne bouge pas de chez moi donc pourquoi s'imposer des horaires de coucher ? Là encore, ERREUR ! J'ai longtemps traîné une grosse fatigue, à tel point que par moments, j'avais des pics d'angoisse en m'imaginant gravement malade. J'ai ainsi fait une fixation sur la leucémie, l'anémie, la mononucléose, j'en passe... Je me disais "mais tu dors suffisamment, donc si tu es fatiguée c'est que tu es malade !". Oui mais non. La vérité, c'est que mes journées étaient peut-être routinières, mais que ma routine n'était pas assez structurée.

    Quand on est Asperger, on se fatigue beaucoup plus vite que la moyenne. Ce n'est pas un défaut physique, ça vient surtout de l'hypervigilance constante qui est liée au Syndrome. On est toujours sur le qui-vive, jamais au repos, on prête attention à tout, on réfléchit tout le temps. En gros, on n'est pas équipé du bouton "OFF" qui mettrait nos cogitations sur pause. Cette fatigue vire à l'épuisement à chaque interaction sociale non préparée. Ça peut être un truc bête. Une réunion imprévue, une collègue qui vient discuter une heure dans le bureau (et qu'importe si ce n'est pas à moi qu'elle parle, c'est idem !)... La fatigue est alors plus psychologique que physique. Je le vois bien : quand je me sens épuisée au boulot, il me suffit généralement de rentrer chez moi, de tirer les rideaux et de me retrancher dans ma bulle pour me sentir de nouveau en pleine forme. Mais cette fatigue-là doit se gérer, s'évacuer, s'apprivoiser. Et c'est pour ça qu'il est important d'adopter une certaine routine.

    Évidemment, pour moi, c'est facile, puisque je suis célibataire sans enfants. Quoi que... Je suis parfois ma pire ennemie. Prenez le cas présent : là, au moment où je suis en train de taper ces lignes, j'ai une très fâcheuse ressemblance avec un zombie. J'ai un teint de fromage blanc périmé, j'ai les yeux qui me brûlent, bref, ce n'est pas la grande forme. Et pourquoi ? Parce que j'ai flanqué en l'air ma routine du soir deux jours de suite ! D'abord avant-hier soir, en me battant pendant trois heures avec une carte graphique récalcitrante. Puis hier, en m'adonnant à un de mes plaisirs coupables : Candy Crush. Jusqu'à...23h30. Oups. Chez n'importe qui, le fait de se coucher à 23h30 et de se lever à 7h15 n'entraînerait pas de phénomène de transformation en zombie ! Chez moi, si.

    Pour me sentir bien, c'est simple, je dois :

    - aller me coucher à heure fixe

    - me lever à heure fixe (la grasse matinée a un effet déplorable sur moi !)

    - manger à heure fixe : petit-déjeuner, déjeuner, dîner, qu'importe !

    - ne surtout pas me dépêcher le matin ! (et c'est là le plus dur pour moi, car j'ai tendance à traîner !!)

    - ne plus sortir de mon cocon après 18h00 !

    - avoir pris ma douche pour 19h00 dernier délai

    A partir de là, tout va bien ! Je peux consacrer le temps entre 18h00 et 22h00 à ce que je veux : console, lecture... Du moment que je ne me laisse pas happée par mon occupation et que je ne perds pas l'heure de vue !

    Au travail aussi, j'ai une certaine routine, à commencer par les heures auxquelles je prends mes cafés.

    Et si je suis en congés, je fais en sorte de toujours savoir à l'avance ce que je vais faire. Le matin, en me levant, je planifie la chose dans ma tête. Et je me tiens à ce que j'ai prévu. Histoire de structurer la journée.

    Le plus drôle, c'est que j'ai contaminé mon chien, qui est devenu un genre de minuteur à quatre pattes, et qui vient me chercher quand j'oublie de prêter attention à l'heure... Si à 22h15 je suis toujours scotchée à la console, je peux être sûre que je vais voir débarquer un Saucisson chouineur qui va me filer un coup de patte sur la main, l'air de dire : "eh, lâche ça, c'est l'heure d'aller au lit !" !

    Je dois reconnaître que j'ai du mal à appliquer cette routine sur le long terme, même en sachant très bien que c'est bénéfique. C'est probablement le plus contraignant dans l'affaire. Mais c'est un mal pour un bien !


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  • Série : Chroniques de la Fin du Monde (4 tomes)

    Auteur : Susan Beth Pfeffer

    Genre : science-fiction / jeunesse

    Avis rapide : arf

    Résumé du tome 1 :
    Enfin c'est le grand soir : l'astéroïde dont tout le monde parle va percuter la Lune ! Familles, voisins, amis, tous se rassemblent pour observer le phénomène. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. L'impact a été si violent que la Lune a dévié de son orbite et s'est rapprochée de la Terre. Peu à peu tout se dérègle... L'électricité puis l'eau sont coupées et les vivres commencent à manquer. Miranda et sa famille vont devoir accepter que la vie telle qu'ils la connaissaient a disparu à jamais.

    J'ai décidé d'écrire un petit article pour donner mon avis sur la série Chroniques de la Fin du Monde, que j'ai commencée en 2011 et terminée l'an dernier. Enfin, quand je dis que je l'ai terminée, ce n'est pas totalement vrai vu qu'un quatrième tome est sorti aux USA ! Sortira-t-il en France ? Mystère ! Mais franchement, je suis sûre que je ne le lirai pas ! Donc de mon petit point de vue à moi, j'ai fini la série, voilà !

    Pour rendre justice à l'auteur, je dois avouer que j'avais véritablement adoré le premier tome ! Mais vraiment ! Il m'avait scotchée, je me rappelle l'avoir lu d'une traite ! C'était pile le genre que j'aimais, avec une écriture très agréable, vraiment prenante, un gros coup de coeur à l'époque !

    Le tome 2 m'avait paru un cran en-dessous, un peu répétitif par rapport au premier, malgré le changement de narrateur et de contexte. Le personnage principal me paraissait moins attachant que Miranda, mais on retrouvait quand même le ton du premier opus, la dureté de certaines scènes, bref, ce n'était pas une totale déception.

    Le tome 3... Eh bien, c'est de lui que vient ma déception. J'en attendais beaucoup, car je savais qu'il réunissait les deux narrateurs, et j'ai été franchement désappointée par la manière de traiter cette rencontre. L'histoire d'amour tombe comme un cheveu sur la soupe, comme si l'auteur s'était sentie obligée de la caser dans son histoire ! On n'y croit pas une seule seconde, et les personnages en deviennent presque antipathiques. Sans compter certaines incohérences, je crois notamment me souvenir d'une histoire de conserves périmées (quand on sait que les conserves mettent des années à se périmer, bof bof)... En somme, ce tome était celui de trop, j'aurais préféré m'en tenir aux deux premiers, voire même au tout premier, qui était vraiment d'un niveau plus élevé que ceux qui ont suivi !


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    A noter également l'apparition d'une "shoutbox"...appelée ici "Blablabox". Qui finalement remplacera le forum auquel j'avais d'abord pensé. Ce petit espace vous permettra de laisser un petit message rapide au passage !


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  • Série : In the After

    Tome 1  : In the After

    Auteur : Demitria Lunetta

    Genre : science-fiction / jeunesse

    Avis rapide : ^^

    Résumé :  Ils entendent le plus léger des bruits de pas…
    Ils sont plus rapides que le plus dangereux des prédateurs…
    Et leur traque ne prendra fin qu’à votre dernier souffle ! Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo… Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d’où ils viennent mais une chose est sûre : la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. À l’abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper… mais pour combien de temps ? Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu’elles survivent en autarcie, quand d’autres survivants commencent à se manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé… mais il ne fait que commencer !

    J'ai acheté ce livre après avoir terminé de jouer à The Last of Us (superbe jeu qui fera l'objet d'un article dans les jours à venir...) parce que le résumé du roman me rappelait grandement le thème de ce jeu. Oui, je sais, c'est un peu bizarre comme critère de choix, mais que voulez-vous, je suis bizarre aussi !!

    Je suis fan des ambiances post-apocalyptiques, comme je pense l'avoir déjà dit. Mais le souci, c'est que lorsqu'on lit trop de livres du même genre, parfois, on se lasse, parce qu'on retrouve les mêmes ficelles, parce qu'on n'arrive plus à être surpris, parce qu'on sature un peu, bref !

    Avec ce livre-là, il ne s'est rien passé de tout ça ! Au contraire, j'ai totalement accroché à l'univers de l'auteur, qui arrive à nous surprendre d'un chapitre sur l'autre, et qui nous livre une révélation absolument effroyable à l'arrivée ! On s'attache très vite à l'héroïne, on tremble avec elle, on se bat avec elle, on s'identifie à elle dès les premières lignes. J'ai particulièrement aimé sa relation avec Baby, ainsi que le réalisme de certaines situations. L'écriture est nerveuse, les chapitres courts s'adaptent très bien au contenu du récit.

    J'apprécie également le fait que cette série soit construite en diptyque. Je trouve intéressant de se limiter à deux tomes, là où beaucoup d'auteurs cèdent à la tentation de la trilogie, quitte à avoir du mal à remplir le troisième tome.

    Je conseille ce livre à tous les amateurs d'ambiances apocalyptique !


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  • En 2012, j'ai acheté un chien. Un petit chihuahua, baptisé Hagrid, dit La Saucisse parce qu'il est excessivement long.

    J'ai grandi avec des animaux. Les médecins avaient dit à ma mère que ça me rendrait plus sociable, ouverte aux autres, du coup la maison a été transformée en véritable ménagerie. Berger Allemand. Chats. Tortues. Lapin nain. Cochon d'Inde. Souris blanches. Canaris. Perroquets. Octodon. Et j'en passe. Il y a toujours eu des poils, des écailles et des plumes à la maison.

    C'est donc presque naturellement que j'ai toujours dit qu'une fois "chez moi" j'aurai un chien. Moi, je visais le gros chien bien massif. Le Berger Allemand, en fait. J'en voulais un, que j'aurais baptisé Jazzy, comme le chien policier d'une série que j'ai écrite voilà plusieurs années de ça.

    Mon rêve : un Berger Allemand !!

     

    J'ai donc acheté mon appartement. Et j'ai pensé : "youpi, tu as les murs, manque le chien !" Je ne sais pas si c'est un trait propre aux Aspergers ou pas, mais quand je cogite, ça peut prendre du temps. Je pèse le pour. Le contre. Puis inversement. J'étudie. Je m'enthousiasme. Puis je reviens sur Terre et je réalise que mon enthousiaste était quand même largement démesuré. Bref, tout ça pour dire qu'en mettant tout bout à bout (appartement de 70 m² avec un étage inaccessible pour un chien et un salon continuellement dans la pénombre du fait de son côté troglodytique, 5 à 7 heures d'absence par jour, logement situé en ville loin de tout espace vert, pas de moyen de locomotion, etc.) j'ai été bien obligée de réaliser que mettre un Berger Allemand dans un univers aussi restreint, c'était tout sauf intelligent.

    J'ai donc renoncé au Berger Allemand. Et pendant un temps, j'ai boudé : "si je ne peux pas avoir de BA, autant ne pas avoir de chien du tout !" Aucune race ne me convenait, en fait. J'avais pensé au basset : mon triplex et ses deux escaliers était totalement incompatible avec la colonne vertébrale hyper fragile de cette race de chiens. J'avais songé au bouledogue. Sauf que ça bave, et que la bave, berk, ça me dégoûte quasi physiquement. Le caniche ? Pas mon genre. Le Yorkshire ou le Westie ? Trop de frais de toiletteur. J'ai passé des heures à chercher THE DOG, le chien qui correspondrait à mes critères, qui pourrait être compatible avec mon logement, bref... J'ai fait chou blanc.

    Jusqu'à ce jour où le hasard s'en est mêlé. J'étais en vacances, avec mes parents, et sur le chemin du retour on s'est arrêté à une brocante. Et on a croisé la route d'un papy qui promenait un tout petit chien tout mignon. Un chihuahua.

    Sitôt rentrée, j'ai sauté sur mon ordinateur pour me renseigner. Pour moi, le chihuahua, ça avait toujours été ce petit machin aboyeur, trop fragile pour se déplacer sur ses pattes, qui tiendrait plus de la peluche que du chien. Appelez ça l'effet Paris Hilton. Et oh surprise, j'ai découvert que les chihuahuas "ordinaires" (comprenez : pas les "tea cups" ou les "toys" qui eux sont effectivement minuscules et fragiles au possible) pouvaient peser dans les 3,5 kg, étaient très résistants et totalement compatibles avec une vie en appartement.

    Dans la semaine qui a suivi, j'avais réservé mon chien. Le côté rigolo voulant que j'avais opté pour un chiot et que je suis repartie avec un autre, une toute petite chose qu'un défaut minuscule et sans conséquence avait transformé en paria (le monde de l'élevage est cruel, ce petit chien ayant un "prognathisme", à savoir une mâchoire un peu plus en retrait que l'autre, il n'était plus bon à rien, et donc "bradé"... Personne n'aurait voulu de lui pour la reproduction ou les expositions, et moi je ne voulais rien faire de tout ça, donc je l'ai adopté !)...

    Hagrid est un chien très agréable, qui n'a jamais fait l'ombre d'une bêtise, qui a été propre en dix jours et qui sait très bien se faire comprendre. Il est à mon image (mimétisme ? ou simple trait de caractère ?) : solitaire. Il ne cherche pas trop le contact, même s'il aime bien dormir sur le canapé à côté de moi (et jamais sur mes genoux). Il est très agressif avec les autres chiens. Il l'était aussi avec les humains, mais ça s'est calmé, sauf si l'humain en question lui semble menaçant. Il "sent" les gens, j'en suis persuadée. Il ne dit rien quand il croise la route de quelqu'un que j'apprécie. Il roule de la gorge quand il sent que la personne me dérange. Malgré sa petite taille, il est très protecteur.

     Hagrid, dit la Saucisse... On se demande bien pourquoi !

     

    Bref. Ce qui m'a amenée à écrire cet article, c'est que depuis que j'ai mon chien, il n'est pas rare que j'entende des phrases comme : "Mais tu as un chien ?  Pourtant tu disais que tu aimais être seule chez toi, tu vois, ce n'est pas si vrai que ça !"

    Et là... je ne comprends pas. Enfin si, en fait, je crois que je ne comprends que trop bien. Dans l'esprit de ceux qui font cette remarque, j'imagine que les gens qui vivent seuls et qui ont des animaux les ont précisément pour se donner l'illusion d'une présence.

    Est-ce que c'est si difficile d'imaginer qu'on puisse avoir un animal juste parce qu'on apprécie sa compagnie ? Sans chercher à combler je ne sais quel manque fictif ? Mon chien est un chien. Pas un chien "humanisé" (encore heureux !!) et je l'apprécie justement pour ça : parce que c'est un CHIEN. Pas un humain. Un chien, ça ne parle pas pour ne rien dire. Ça ne vous impose pas sa présence à tout bout de champs. Ça ne vous fait pas de scène parce que vous n'avez pas envie de sortir.

    D'un autre côté, je suis consciente qu'il y a une notion un peu thérapeutique là-dessus : effectivement, mon chien m'oblige à croiser du monde. Sans lui, je ne sortirais pas de ma bulle. Avec lui, je sors deux fois par jour pour la promenade. D'une certaine façon, il me pousse à sortir de mon "isolement" mais c'est un petit côté bénéfique que je n'avais pas spécialement envisagé en l'adoptant. Appelons ça un bonus. Je sais que je ne suis pas la "maîtresse parfaite" pour mon chien. Je ne suis pas tactile. Je dois me forcer à lui faire des caresses. A jouer avec. Parce que ça n'a rien de naturel ou de spontané chez moi. J'ai réalisé en le recueillant qu'effectivement, niveau affectif, sentimental, relationnel, j'avais des lacunes, plus grosses que je ne le pensais. Si j'en avais été consciente, je ne sais même pas si j'aurais poursuivi mon projet de prendre un chien, parce que j'aurais eu peur de le rendre trop malheureux. Ce qui aurait été une erreur, car les chiens, contrairement aux humains savent s'adapter aux particularités de leurs propriétaires. Mon chien sait que s'il veut retenir mon attention, il doit s'imposer. Il le fait très bien. Il grimpe sur le canapé, se met debout devant moi et me donne des coups de pattes au visage jusqu'à ce que je réagisse. Il a compris que c'était à lui de faire la démarche, que ce n'était pas moi qui amorcerais le contact la première.

     

    En fait, si j'étais un chien, je crois que ça me vexerait énormément qu'on puisse dire de moi que je "remplace la compagnie d'un être humain". Parce qu'un chien, c'est quand même mille fois mieux que ça.


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  • Série : Lockwood & Co.

    Tome 1  : l'Escalier Hurleur

    Auteur : Jonathan Stroud

    Genre : Fantasy / jeunesse

    Avis rapide : ^^

    Résumé :  Un terrible fardeau s’abat sur Londres : des fantômes envahissent les rues de la ville, s’introduisent dans les maisons et terrorisent leurs occupants… La jeune et talentueuse Lucy Carlyle, promise à une grande carrière de chasseuse de spectres, vient d’intégrer la modeste agence du déjanté Anthony Lockwood. Mais leurs affaires vont mal. Les agences d’extermination de fantômes fleurissent et la concurrence est rude. Impossible de refuser le moindre contrat, même si la mission s’avère des plus dangereuses… C’est ainsi que Lockwood et Lucy se retrouvent en pleine nuit dans la terrifiante demeure de la famille Hope, à traquer le fantôme du sanguinaire duc rouge. Un escalier hurlant, une chambre de torture, des squelettes derrière toutes les portes… un seul mot d’ordre : ressortir vivants!

    Grande fan de la série mettant en scène Bartiméus, c'est tout naturellement que j'ai sauté sur le premier tome de cette nouvelle saga. En plus, il y est question de fantômes, pensez donc ! Je ne pouvais pas laisser passer ça !

    Le livre a survécu deux petites journées, et le verdict est sans appel : j'ai adoré ! L'histoire est à la fois amusante (mais sans tomber dans le grotesque) et captivante ! Certes, on tarde un peu à entrer dans le sujet, mais j'ai trouvé que ça ne donnait que plus d'épaisseur à l'intrigue. On apprend à connaître les protagonistes, on obtient des bribes d'information sur leurs passés respectifs, sur le climat dans lequel se déroulent les faits, bref, l'auteur prend le temps de poser le décor et c'est très bien !

    Les fantômes sont plutôt effrayants dans leur genre, et la mythologie associée est intéressante et originale par certains aspects ! On retrouve des éléments classiques (le fer qui éloigne les esprits, le sel...) et des éléments plus inédits (le "Toucher" qui peut tuer un être humain, les lampes anti-fantômes...) et l'équilibre entre les deux donne un résultat des plus agréable !

    Ce livre ravira donc les fans d'histoires spectrales ! Pour ma part, je sais déjà que je vais guetter la suite avec impatience !


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  • C'est un refrain que j'entends souvent. Presque aussi souvent que le fameux "l'Homme est un animal social" qui fera probablement l'objet d'un autre article un de ces jours ! Généralement, c'est glissé insidieusement dans la conversation. Si c'est sur un forum, c'est accompagné d'un smiley tristounet ou de trois petits points de suspension. L'air de dire "je ne veux pas te faire de peine, hein, mais je le dis quand même pour te rendre service !"... Si c'est dit IRL (rarement, les gens ne sont visiblement pas kamikazes !) c'est sur un ton tout doucereux, que j'ai pris l'habitude d'appeler "le ton du presque-psy"...

    Généralement, ça survient quand j'ai eu le malheur d'expliquer par le menu pourquoi j'aime bien être seule, ou pourquoi je refuse de sortir à tel ou tel endroit. Les forums, à ce propos, sont vicieux. Ils sont là pour que vous parliez de vous, à la base. Enfin, je veux dire, quand on est Asperger et qu'on va sur un forum psy avec une catégorie autisme, ce n'est quand même pas pour parler plantes vertes ou poissons rouges ! C'est pour parler de SON expérience personnelle, de sa vie, de son vécu... Sinon...où est l'intérêt ?

    Bref, ce fameux refrain, je l'entends venir avant même qu'il ne soit écrit ou prononcé, parce que la musique qui le précède est toujours la même ! Je le guette, et quand il surgit... Premier réflexe : je me marre ! C'est TELLEMENT prévisible, au fond, que ça en devient comique ! Deuxième réflexe : je me fâche. Un peu. Même si c'est contradictoire. Parce que bon, les choses trop souvent répétées finissent par agacer plus qu'elles n'amusent !

    Dernier exemple en date. Sur le forum d'un site dont je tairai le nom... Le sujet du post était la solitude, les intervenants postaient sur leur façon de la vivre, positivement ou négativement selon le cas. J'arrive là-dessus avec mes gros sabots et je blablate sur mon cas, sans excès, juste pour rester dans le thème, en disant qu'au fond je vis si bien toute seule que je suis incapable de me projeter dans une éventuelle relation amoureuse. Que quand j'y songe, à l'arrivée je ne vois quasiment que du négatif, et très très peu de positif. Et qu'au fond de moi j'ai conscience que j'ai une grosse tendance ermite, et que je ne suis pas sûre d'avoir la nécessité, l'envie, le besoin de lutter contre ma nature. Rien de méchant, quoi. Enfin. De mon point de vue !

    Oh, les réactions ont été gentilles, mielleuses même. Compatissantes, je dirais même. Alors que bon, à la base, je ne me plaignais de rien, je ne faisais que constater... Et finalement, comme prévu, la petite phrase tant répétée a fait son apparition.

    "Mais je suis sûre qu'au fond de toi tu connais l'origine de la BLESSURE CACHÉE qui t'empêche d'aller vers les autres."

     

    MEUH ???!!!

     

    Cette "blessure cachée" est l'arme ultime que les gens dégainent dès qu'ils sont à court d'arguments. Dès qu'ils se rendent compte que, non, je ne vais pas me mettre à pleurnicher sur mon manque de vie sociale. Que, non merci, je ne veux pas me forcer, faire semblant, imiter les autres juste parce que c'est ce que les gens normaux sont censés faire. Evidemment, il y a des variantes. J'ai aussi eu le droit plus souvent qu'à mon tour au : "mais tu es sûre que tu n'as pas vécu de traumatisme dans ton enfance ?"... Fut un temps où je démarrais au quart de tour, parce que ces phrases à la noix faisaient un peu trop écho à toutes les âneries que certains psychologues scolaires se sont autorisés à écrire dans mon dossier ! Mais en prenant de la bouteille, j'ai réalisé quelque chose : plus vous vous obstinez à démentir, plus l'autre en face y voit le signe qu'il a visé juste ! C'est encore plus vrai si votre agacement devient trop évident. Du coup... j'ai appris à jeter l'éponge. A répondre sur le ton de la mise en boîte : "oh, mais tu sais, je ne suis pas contrariante, si ça t'amuse d'y croire..."... Puis à couper court au sujet. Voire à partir du site, si ça s'est produit sur un forum.

    Le plus comique ? Une fois, une personne m'a sorti le refrain sur la fameuse blessure cachée, et je lui ai répondu en rigolant que, bon, quand même, elle devait être intervenue sacrément tôt, cette blessure, vu que dès les premières tentatives parentales de socialisation, j'avais commencé à mordre tous les enfants qui avaient le malheur de vouloir jouer avec moi. Réponse très sérieuse de la personne : "Mais tu sais, ça peut même venir d'un traumatisme vécu pendant la grossesse de ta mère."

    Hum hum. Parions qu'un jour quelqu'un mentionnera une "blessure cachée" liée à une vie antérieure !! 


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  • Je suis fan des Sims depuis le premier jour. Vraiment. Je suis tombée dans cet univers avec le tout tout tout premier jeu, celui qui a lancé toute la série, et dès les premières secondes, c'était fichu, j'étais addict ! Rétrospectivement, j'aurais énormément de mal aujourd'hui à rejouer avec ce premier opus. Parce que bon, ces pauvres Sims étaient tellement victimes de leurs besoins vitaux qu'ils n'avaient clairement pas le temps de faire autre chose. Boire, manger, dormir, aller aux toilettes, et c'était à peu près tout !!! Mais j'adorais contrôler ces petits personnages rigolos et (légèrement) personnalisables. Les graphismes étaient un peu limités, forcément, mais à l'époque c'était quand même sacrément chouette !

    Les Sims, premiers du nom...

    Puis sont apparus les Sims 2. Graphismes plus réussis (forcément), besoins moins omniprésents, des tas d'add-on sympathiques, et toujours ce même concept génial : jouer avec la vie de personnages créés par nos soins. On a commencé à pouvoir envoyer nos Sims à l'université, les garde-robes se sont élargies, les possibilités aussi... Les Sims sont vraiment devenus faciles à personnaliser !

    Les Sims 2 : progression visible !

    J'avais acheté toutes les extensions quand ont débarqué les Sims 3. Qui étaient forcément meilleurs que les deux précédentes versions, et qui demandaient énormément de ressources graphiques. J'avoue honteusement (ou pas) que c'est même ça qui m'a conduite à acheter mon iMac de compétition. Car les Sims ont toujours eu le mérite de tourner et sur Mac, et sur PC. Au passage, le 27" étant très gourmand graphiquement, j'ai eu un mal de chien à trouver le bon paramétrage pour ne pas subir de plantages. Bref. Les Sims 3 : un vrai régal ! Des Sims à figure vraiment humaine (ou pas, vu qu'on a vu débarquer des vampires, des loups-garous, des sorciers, des aliens...) et des maisons gigantesques, personnalisables à l'infini. Des add-on fantastiques... Une météo changeante, des saisons qui défilent, la possibilité de voyager dans le futur, j'en passe.

    Les Sims 3 : mon préféré !

    Après quelques années de jeu, on a annoncé la venue des Sims 4. Evidemment, j'étais ravie-contente-sautillante. Il faut savoir que lorsqu'on joue aux Sims, on ne se sert que du dernier disque installé, en gros celui de la dernière extension présente sur le système. Du coup, j'avais vendu tous les disques des précédentes extensions. Il n'y a pas de petits bénéfices, et SURTOUT je pensais ne jamais pouvoir être déçue par cette série de jeux. Grave erreur. Car les Sims 4 m'ont terriblement déçue.

    Oh, niveau graphismes, rien à redire. Niveau gameplay non plus. C'est beau, c'est lisse, ça tournait hyper bien, même sur mon PC portable. La première impression, l'immédiate, a été plus qu'enthousiaste. On pouvait TOUT personnaliser chez les Sims, les humeurs étaient modulables à l'infini et plutôt réalistes. Oui mais...

    Mon enthousiasme est retombé façon soufflé quand je suis sortie du mode création de Sims et que j'ai commencé à jouer pour de bon. Exit tout ce que je connaissais jusque là. Plus de bambins, on passe directement du bébé à l'enfant ! Plus de pompiers. Plus de lave-vaisselle ni de voiture. Plus de possibilité de créer des styles (en gros, fini la personnalisation des vêtements ou des meubles)... Et j'en passe. Ce jeu, c'est comme une grosse coquille d'oeuf, d'oeuf d'autruche plus exactement...mais un oeuf d'autruche décoratif, tout vide, sans rien dedans. Et ça, c'est extrêmement décevant !

    Les Sims 4...ou la grosse déception !

    Je sais bien que EA Games a toujours considéré les joueurs comme des vaches à lait. C'est même quelque chose qui ne me choque pas plus que ça. Après tout, c'est du commerce, et si on est d'accord pour marcher dans la combine, why not? Mais là, c'est vraiment TROP ! J'imagine qu'ils pensaient vendre encore plus d'extensions, pour rendre aux joueurs tout ce qui manque présentement. Les bambins, les pompiers, les carrières dans la police ou la médecine, les voitures, etc. Mais à l'arrivée, dans le jeu de base, il reste quoi ? Rien ! Au bout d'une heure de jeu, je m'ennuyais déjà comme un rat mort (pauvre bête !)...

    Du coup, est arrivé l'impensable ! J'ai revendu les Sims 4. Et...j'ai racheté les Sims 3. Le nouveau pack "Refresh" qui contient toutes les mises à jour du jeu de base, et quelques extensions, mes favorites, celles qui collent à la réalité, car je n'étais pas plus fan que ça des vampires et des voyages temporels.

    Mais je suis clairement déçue par les Sims 4 et je crois bien que je resterai cantonnée aux Sims 3 pour les années à venir...

     

    EDITION DE DERNIÈRE MINUTE : c'est officiel, je hais les Sims 4 ! Comme je le disais, je les ai revendus. Et j'ai eu une réclamation. Car figurez-vous que les Sims 4 sont vendus avec un code d'activation A USAGE UNIQUE ! Si vous les revendez, l'acheteur ne peut pas y jouer, car le code est associé à VOTRE compte Origin, et pas au sien. Il faut qu'il rachète un code. Où et comment, on ne sait pas, mais voilà, c'est comme ça ! Du coup j'ai perdu 40 euros dans l'opération vu que j'ai été obligée d'annuler la vente. Grumph.


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  • Série : Au-delà des Etoiles

    Tome 1  : Au-delà des Etoiles

    Auteur : Beth Revis

    Genre : science-fiction / jeunesse

    Avis rapide : yes

    Résumé : Cryogénisée, Amy rejoint ses parents à bord de l'immense vaisseau spatial Godspeed, s'attendant à se réveiller sur une nouvelle planète, trois cents ans plus tard. Jamais la jeune fille n'aurait pu imaginer se réveiller cinquante ans trop tôt, abandonnée au milieu d'un vaisseau qui fonctionne selon ses propres règles. Amy se rend bientôt compte que son réveil n'a rien d'un bug informatique. Quelqu'un du vaisseau cherche à tuer les voyageurs endormis en les réveillant avant terme, et, si elle ne retrouve pas très vite sa piste, ses parents pourraient bien être ses prochaines victimes... Mais que faire lorsque, sur la liste des suspects apparaît Elder, le futur leader du navire, dont elle est tombée amoureuse?

    Ceux qui me connaissent un peu savent que lorsqu'on met en avant le côté romance d'une histoire, j'ai un peu tendance à prendre la poudre d'escampette. Du coup, je me demande bien pourquoi ce livre avait rejoint ma PAL ! (oui, parfois je me soupçonne d'être un peu schizophrène... j'achète, et puis après je me demande pourquoi j'ai acheté... sans commentaires...) 

    En ce qui concerne le cas actuel, je suis bien contente d'avoir vaincu mes réticences, car j'ai énormément apprécié cette histoire ! En partie parce que, contrairement à ce que laissaient craindre le résumé et l'illustration de couverture, l'histoire d'amour est vraiment peu présente dans le roman. Elle est inscrite en filigrane, et surtout il n'y a aucune mièvrerie sous-jacente ! Et ça, franchement, c'est agréable !

    J'ai surtout aimé l'originalité de l'histoire, avec cette affaire de cryogénisation et de colonisation d'une nouvelle planète. Et le fait que tout se déroule à bord d'une navette spatiale ne gâche rien, bien au contraire !

    A conseiller à ceux qui aiment avoir la tête dans les étoiles !


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