• Auteur : Joseph Delaney

    Tome 1

    Genre : jeunesse / dystopie

    Avis rapide : ^^

    Résumé : Les temps sont funestes pour l’humanité, qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard. Au-delà, personne ne sait ce qu’est devenu le monde. Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. Dans l’Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort... Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen... Son ambition?: combattre dans l’Arène 13 et défier Hob qui terrorise les habitants et vole leurs âmes. Il veut prendre sa revanche sur l’infâme créature qui a détruit sa famille, devrait-il y laisser la vie.

    Ce pauvre livre traînait dans ma PAL depuis sa sortie, mais pour une raison mystérieuse que je ne pourrais pas expliquer, j'avais peur de le lire. Si si. Je l'avais vaguement survolé et je craignais que ce ne soit trop sanglant pour moi. Pitié, ne me demandez pas pourquoi je l'avais acheté en premier lieu, parce que vu la thématique on se doute bien que ça ne va pas parler de petits oiseaux et de bébés poissons ! Les voies de mon cerveau sont parfois impénétrables...

    Bref, après avoir survécu à la moitié de la saison 1 de la série The 100 (et dans le genre sanglant/gore, ça se pose là !) j'ai décidé d'affronter mes démons et d'ouvrir enfin ce bouquin ! Et...bah j'ai bien fait !

    Je l'ai lu en deux petits jours, enfin, deux petits soirs. Je redoutais d'avoir du mal à m'immerger dans un roman de l'auteur qui ne mette pas en scène son désormais célèbre Épouvanteur, mais au final ce nouvel univers a totalement capté mon attention dès les premiers chapitres. C'est sombre, mais finalement pas beaucoup plus que certains tomes de l'Épouvanteur, justement. L'univers semble très riche, mais ce premier tome en est un peu une introduction, et je pense qu'on en apprendra beaucoup plus dans les deux suivants. Je suis curieuse notamment d'en savoir plus sur ce cataclysme provoqué par la victoire des machines sur l'Homme, et l'origine des Lacres, ces créatures mi-machines/mi-hommes conçues pour se battre dans des arènes.

    J'ai apprécié à peu près tous les personnages, sauf Palm (parce que j'ai trouvé ça trop facile de glisser un garçon riche et méchant dans l'histoire...) et Kwin (la fille gâtée dont le héros ne manque évidemment pas de tomber amoureux malgré les ennuis qu'elle lui attire...).

    Le style est nerveux, efficace, et on est surpris par certains passages. La fin est particulièrement percutante et dérangeante sous bien des aspects !

    A noter que la série ne compte que trois volets, ce qui n'est pas plus mal car je n'avais pas envie de m'embarquer dans une autre saga à rallonge.

    Au final, une lecture captivante, un peu éprouvante par moments, mais qu'il serait dommage d'ignorer !


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  • Auteur : Anne Plichota, Cendrine Wolf

    Tome 1

    Genre : jeunesse / fantastique

    Avis rapide : wink2

    Résumé : Voilà cinq ans que le père d'Homer Pym a disparu, en plein tournage d'un film sur les voyages mythiques d'Ulysse. Même la police a renoncé à le chercher. Le jour de ses douze ans, Homer reçoit en cadeau Bibi Two, une gerbille très spéciale qui le conduit dans un monde parallèle, peuplé d'êtres extraordinaires. Le garçon découvre alors l'impensable : son père est prisonnier du film qu'il a créé ! Homer et ses meilleurs amis, Lylou et Sacha, vont devoir faire preuve de ruse et de courage pour libérer M. Pym. D'autant qu'il n'est pas le seul à être bloqué dans le mauvais monde… Amitié, dangers, suspense, phénomènes étranges… L'aventure n'a pas fini de surprendre Homer et sa bande !

    Je n'ai pas hésité longtemps à postuler quand ce titre a été proposé sur NetGalley, car j'aime beaucoup la précédente série d'Anne Plichota et Cendrine Wolf, Oksa Pollock. J'étais donc plutôt curieuse de rencontrer Homer !

    Au final, j'ai plutôt apprécié ma lecture, qui nous propose d'une certaine façon une relecture du mythe d'Ulysse. Les jeunes héros sont assez crédibles dans leur genre, et tous sont attachants, chacun à sa manière. Ma préférence ne va bizarrement pas à Homer mais à Sacha, son meilleur ami, qui cherche à se différencier de son père et de ses frères, vauriens et fiers de l'être. J'ai légèrement regretté le côté très caricatural des adultes, mais c'est un reproche que je fais à beaucoup de romans jeunesse !

    L'écriture est fluide, les chapitres s'enchaînent sans difficulté, mais malgré le public visé, le style n'est jamais niais, même au niveau des dialogues, ce qui est bien appréciable !

    L'histoire est captivante, sans temps morts, et on arrive à la fin sans s'en apercevoir ! J'ai bien hâte de voir ce qui attend nos héros dans le tome deux !

    Un petit reproche en passant : j'ai trouvé que la façon de s'exprimer de la gerbille (oui oui, la gerbille parle ! et elle s'exprime en vers !) rappelait un peu trop celle d'un autre personnage d'Oksa (mais ne me demandez pas lequel, j'avoue que je ne sais plus !)... mais bon, je chipote !

     

    Merci à NetGalley et à Hachette Romans pour ce partenariat !


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  • J'ai croisé par hasard un tableau récapitulant les traits caractéristiques des femmes Asperger. J'avais déjà partagé une (longue) liste de ce type voilà 4 ans de ça (déjà !) mais j'ai quand même eu envie de rebondir sur ce document et d'en faire la lecture par rapport à ma propre expérience.

     Le document est tiré du livre de Rudy Simone (l'Asperger au Féminin) que je n'ai par ailleurs pas encore pris le temps de lire.

     Il est consultable par ici :

    Télécharger « traits-caracteristiques-des-femmes-Asperger.pdf »

     

    Apparence / Habitudes personnelles

    - Porte des vêtements pratiques et confortables. => par conformisme social, j'ai tendance à m'habiller assez "chic" en semaine, quand je travaille. C'est un peu comme un camouflage, ou un uniforme. Cela me permet de clairement dissocier ma personnalité "travail" et ma personnalité "temps libre" (oui, ça fait schizophrène, j'avoue !)... Par contre il y a clairement des matières que je ne supporte pas, et si un vêtement n'est pas confortable, il termine sa carrière au fin fond de mes placards. Je déteste les matières qui collent, qui sont trop froides, ou inversement trop chaudes, qui grattent (même si généralement je suis la seule à trouver que ça gratte...)... J'ai horreur des cols trop hauts qui me donnent l'impression d'être étranglée, et jamais, jamais, jamais, même par -12°C, vous ne me verrez porter une écharpe ou un foulard.


    - Ne passe pas beaucoup de temps à se maquiller et se coiffer. La coiffure doit être du type "wash and wear" (rapide à laver/coiffer). Peut apprécier de ne pas se maquiller du tout de temps à autre. => pas beaucoup de temps, c'est un bel euphémisme. En réalité, je ne passe pas de temps DU TOUT. Je ne me maquille plus depuis au moins cinq ans, et quand je le faisais c'était sans grand enthousiasme et toujours à la va-vite. Ces temps-ci je ne mets même plus de rouge à lèvre. J'ai une collection impressionnante de vernis à ongles, mais si j'en apprécie la couleur, j'en déteste la texture et l'odeur, résultat des courses, j'en mets une fois l'an. Je n'ai jamais mis de crèmes sur le visage, de lotion sur le corps, que sais-je. Je déteste le contact du produit sur les mains, l'odeur du produit (même le plus inodore possible) m'indispose, et...pour moi, c'est juste une corvée, une perte de temps. Et pour la coiffure : cheveux ultra courts depuis des années, que je coiffe...oh...en cinq secondes. Parfois j'ai un peu l'air d'un épouvantail mais je m'en amuse plus qu'autre chose ! J'ai toujours eu en horreur le coiffage savant à grand renfort de gel ou de laque.


    - Personnalité excentrique, qui peut se réfléter dans l'apparence. => pour le coup, pas concernée... Pas de tatouages (même si j'aimerais bien mais je tombe dans les pommes devant la moindre aiguille !), pas de boucles d'oreille (un trou dans mon corps, j'en frémis rien que d'y penser !) et encore moins de piercings. Tenues classiques, qu'on ne remarque pas.


    - Fait plus jeune que son âge, dans son allure, ses vêtements, son comportement et ses goûts. => je dis souvent que je suis née vieille, mais par un curieux hasard, je fais beaucoup plus jeune que mon âge. On me donne facilement dix ans de moins. Par contre, j'ai des goûts qui sont tout sauf jeunes et idem pour le comportement.


    - Généralement un peu plus expressive de visage et dans ses gestes que ses homologues masculins. => personnellement je ne suis pas expressive du tout au niveau du visage et des gestes.


    - Peut présenter de nombreux traits androgynes, malgré une apparence féminine. Se voit elle-même mi-masculine/ mi-féminine. (bon équilibre anima/animus) => je ne me sens ni femme ni homme. L'identité sexuelle est un concept qui m'échappe totalement. Je suis asexuelle, ceci explique peut-être cela.

    - Peut ne pas avoir un sentiment d'identité fort et peut être un caméléon, spécialement avant le diagnostic. => je suis un caméléon dès que je suis exposée socialement, parce que je sais bien qu'il faut véhiculer une certaine image pour ne pas faire de vagues. En vrai, je ne le fais qu'au travail car je n'ai aucune vie sociale en dehors de cette obligation (il faut bien se nourrir...)...


    - Aime se réfugier dans la lecture ou le cinéma, surtout la science-fiction, la fantasy, ou la littérature enfantine. => tout à fait vrai, surtout pour la lecture. J'ai 37 ans et j'adore la littérature jeunesse, comme ce blog peut en témoigner !


    - Le contrôle devient une technique de gestion du stress : règles, discipline, rigidité dans certaines habitudes, qui sont en contradiction avec son apparente excentricité. => totalement. Je peux donner l'impression d'être une grande gamine (sans parler véritablement d'excentricité...) tout en mettant un point d'honneur à respecter certaines règles strictes dans mon quotidien.


    - Généralement plus heureuse à la maison ou dans un environnement "contrôlé". => également vrai, à 300%... Je refuse de sortir de mon univers, j'ai toujours eu un profond rejet pour les lieux qui ne sont pas "miens". Déjà toute petite, je refusais de partir en voyage scolaire, en classe de neige, en colonie de vacances. J'ai séjourné une nuit à l'hôtel, avec mes parents, et évidemment j'ai détesté. J'ai même du mal à passer plus d'une journée chez mes parents, surtout maintenant que je me sens réellement bien dans mon chez-moi.

     

     Intellect / Dons / Education / Vocation

    - Peut avoir été diagnostiquée autiste ou Asperger dans l'enfance, ou peut avoir été qualifiée de surdouée, timide, hypersensible, etc. Peut aussi avoir eu des soucis d'apprentissage sévères. => je sais que, petite, on m'a cru autiste (sans parler d'Asperger, car en 1981 ce n'était pas encore bien connu...)  mais puisque je n'avais aucun trouble de l'apprentissage (bien au contraire) le sujet a été classé rapidement. En revanche, j'ai été taxée de timide maladive durant toute ma scolarité. J'étais la seule à savoir que je n'étais pas timide (je ne me suis jamais sentie comme telle !) mais juste non intéressée par la sphère sociale...

    - Souvent musicienne, artiste. => pas musicienne pour deux sous... Je ne me considère pas du tout comme artiste, je n'ai aucun goût artistique !


    - Peut avoir une aptitude particulière, un ou plusieurs talents spécifiques. => l'écriture doit pouvoir rentrer dans cette catégorie, j'ai toujours eu une certaine aptitude à manier les mots. Je suis également douée pour la cuisine, surtout en improvisation, sans suivre de recette, en faisant tout au feeling.


    - Peut montrer un grand intérêt pour les ordinateurs, les jeux, la science, le graphisme, le design, tout ce qui touche au technologique ou au visuel. Les plus verbales peuvent s'intéresser à l'écriture, aux langues, à la sociologie, à la psychologie. => J'ai plongé dans l'univers de l'informatique toute petite (à 8 ans) et j'adore tout ce qui touche au high tech. J'ai aussi une grosse attirance pour les jeux videos, même si je peine à bien structurer mes journées pour les intégrer à mon quotidien. J'aime énormément l'écriture, j'ai une passion dévorante pour l'Anglais, je m'intéresse énormément à la criminologie et à la psychologie.


    - Peut avoir appris à lire seule, avoir été un enfant hyperlexique (capacité à déchiffrer n'importe quel mot avant 5 ans), et présenter une grande variété d'autres capacités acquises en autodidacte. => Je savais lire avant d'entrer en maternelle, et je suis très autodidacte. J'occupe un poste à responsabilité sur lequel je me suis formée toute seule (comptabilité), je me suis remise à niveau en Anglais après avoir été d'une nullité affligeante tout le long de ma scolarité et je suis maintenant quais bilingue, j'ai toujours préféré tout apprendre par moi-même.

    - Peut avoir fait des études supérieures, mais avoir dû se battre avec les aspects sociaux de l'université. Peut avoir validé partiellement un ou plusieurs diplômes. => les aspects sociaux de l'université m'ont clairement décidée à ne pas y rester ! Trop de monde, trop de bruit, trop, trop, trop ! Les salles trop grandes, le brouhaha permanent, la mentalité trop "jeune" pour moi... Dès que j'ai pu entrer dans la vie active par la petite porte, je l'ai fait sans l'ombre d'une hésitation !


    - Peut être très passionnée par un cursus ou un travail, puis changer d'orientation ou y devenir rapidement complètement indifférente. => en fait, je n'ai jamais été passionnée par les études, encore moins par le travail. Je n'ai jamais eu de métier idéal, à part peut-être écrivain (mais j'idéalisais le truc !) et je trompais l'ennemi en disant à mes enseignants que je voulais être professeur... C'était une technique pour attirer leur sympathie, et...ça marchait très bien !


    - A souvent des problèmes pour garder un emploi et trouve la recherche d'emploi ardue. => joker ! J'ai eu une chance monstrueuse car j'ai pu faire mon nid dans la fonction publique... j'ai vaguement cherché du boulot à l'époque où j'en avais assez de mes CDD à répétition (maintenant je suis fonctionnaire...) et j'ai surpris les recruteurs par ma franchise, quand il s'agissait d'avouer que je ne maîtrisais pas telle ou telle compétence. J'aurais clairement eu du mal à changer souvent de travail. Mes collègues m'ont toujours un peu dans le collimateur parce que je ne socialise jamais, mais ils s'y sont faits (au bout de 17 ans, il serait temps...) et ont jeté l'éponge. Cela aurait été beaucoup plus difficile si j'avais souvent changé de milieu professionnel.


    - Très intelligente, mais peut parfois se montrer lente à comprendre à cause de son processus cognitif et sensoriel. => je comprends lentement tout ce qui touche à l'affect. Pour le reste, pas de problèmes.


    - Ne s'en sort pas bien avec les instructions verbales : doit noter ou faire des schémas. => de moins en moins vrai, j'ai une très bonne mémoire auditive et même si j'ai tendance à noter par automatisme, c'est rarement nécessaire.


    - A des intérêts particuliers, mais moins inhabituels que ceux de ses homologues masculins (elle est moins disposée à être fan des trains, par exemple). => mon intérêt pour la criminologie en fait sûrement partie, sans certitude cependant ! Je ne sais pas trop ce qui est censé être habituel ou pas.

     

    Emotionnel / Physique

    - Immaturité et hypersensibilité émotionnelle. => pas trop d'accord pour le coup, je suis même carrément dans l'opposé, trop mature, depuis toute petite !


    - L'anxiété et la peur sont les émotions prédominantes. => tout à fait d'accord ! Surtout pour l'anxiété, même si j'ai mon lot de phobies.


    - Plus encline à parler de sentiments et de soucis émotionnels que les hommes Asperger. => pour moi, complètement faux. J'ai déjà du mal à ressentir des sentiments, alors les exprimer...!


    - Hyperesthésie (hypersensibilité auditive, visuelle, olfactive, tactile), sens "surchargés". Moins enclines à avoir des problèmes avec le goût ou la texture des aliments que les hommes. => vrai. J'ai un super-renifleur (que je maudis au moins une fois par jour...) et mes autres sens sont assez développés, sauf la vue (myopie).


    - Humeur changeante et tendance à la dépression. Peut avoir été diagnostiquée bipolaire ou maniaco-dépressive (comorbidité fréquente avec l'autisme ou le SA) quand le diagnostic de SA n'a pas été posé. => pas trop vrai pour l'humeur changeante. Je ne me considère pas comme dépressive, mais il m'arrive régulièrement d'avoir ce que j'appelle des pensées parasites, notamment sur des sujets sur lesquels je ne peux avoir aucune emprise (le temps qui passe, la mort, la maladie...). Mais je ne suis pas de nature à déprimer trop longtemps, ça dure généralement dix minutes et ça disparaît tout seul.


    - A probablement reçu différents traitements pour ses symptômes. Peut être très sensible aux médicaments et à tout ce que son corps va absorber, peut donc ressentir facilement des effets secondaires indésirables. => vrai, sur tous les points. Une fois, j'ai développé un gros épisode vertigineux après avoir avalé UN SEUL cachet contre l'herpès. C'était un effet très rare, je ne l'ai vu que plus tard, j'ai passé l'après-midi dans le fauteuil sans pouvoir me lever ! Idem pour un traitement de fond "léger" (sans alcool) prescrit par mon médecin quand j'étais adolescente. Je n'ai jamais eu aussi mal à la tête de toute ma vie, et le médecin n'y a pas cru !

    - 9 sur 10 ont de lourds soucis gastro intestinaux (ulcères, remontées acides, syndrome du côlon irritable, etc). => vrai, hélas. Pas pour l'ulcère, mais pour les troubles gastro intestinaux chroniques, je valide.


    - Stéréotypies pour s'apaiser si elle est triste ou agitée: se balance, se frotte le visage, fredonne, fait claquer ses doigts, fait tressauter sa jambe, tape avec le doigt ou le pied, etc. => je pianote sur les meubles, ça énerve beaucoup les gens en général.


    - De même quand elle est heureuse : bat des mains, tape dans ses mains, chante, saute, court, danse, sautille. => faux, mais j'avoue que je ne suis pas du genre à manifester ma joie. J'ai la joie silencieuse, moi.


    - Encline aux crises de colère ou de larmes, même en public, parfois pour des causes apparemment anodines (en raison de la surcharge sensitive ou émotionnelle). => vrai, mais pas en public. Par contre je ne compte pas les fois où mes parents m'ont vu piquer des crises de larmes sans en comprendre la raison, juste parce que j'étais en surcharge sensitive.

    - Déteste l'injustice et déteste se sentir incomprise, ce qui peut entraîner colère ou rage. => vrai, mais essentiellement si l'injustice me concerne.


    - Facilement mutique quand elle est stressée, contrariée ou bouleversée, surtout après une crise. Moins encline au bégaiement que les hommes, mais peut avoir une voix rauque, parfois monotone, quand elle est stressée ou triste. => vrai, même si ça le devient moins en vieillissant. Comme je vis seule, j'ai tendance à décompresser beaucoup plus facilement que lorsque j'avais à "subir" un contexte social après une contrariété.

     

    Social / Relationnel

    - Mots et actes souvent mal compris par les autres. => vrai, j'imagine, mais j'avoue aussi que je n'y ai jamais accordé d'attention !


    - Vue comme froide et égocentrique, inamicale. => vrai, et je suppose que ma réponse du dessus en est un bon révélateur ! ;) J'ai tendance à revendiquer mon droit à l'égoïsme et à l'égocentrisme, je crois en avoir déjà parlé par ici. J'ai un mode de vie qui rend mon égoïsme absolument inoffensif pour les autres, et du coup je ne comprends pas en quoi il choque.


    - Parfois très bavarde, peut s'enflammer quand elle parle de ses passions ou intérêts particuliers. => rare, mais vrai.


    - Peut être très timide ou mutique. => mutique, oui. Je ne parle que si je vois un intérêt à m'exprimer, sinon je me tais. Timide, non.


    - Comme ses homologues masculins, se tait dans les situations sociales une fois "submergée", mais se montre généralement plus sociable à petites doses. Peut donner l'impression de gérer, mais c'est un rôle qu'elle joue. => totalement et je suis consciente que ce n'est qu'un rôle, je peine d'ailleurs souvent à comprendre comment je peux faire illusion.


    - Sort peu. Préfère sortir seule avec son compagnon ou ses enfants si elle en a. => vrai. Et je préfère sortir seule, tout court. Je ne sors que pour marcher (parce que ça fait partie de mon hygiène de vie), faire mes courses, promener le chien, aller chez le médecin. Je ne sors jamais de chez moi le soir, je déteste les restaurants, je n'aime pas les lieux où je vais rencontrer trop de monde. Et "trop", chez moi, c'est plus de 10 personnes...


    - A peu d'amies et a peu d'activités "de fille" comme le shopping ou les sorties entre femmes. => vrai. Et j'ai du mal avec cette notion d'amitié. Je parle plutôt de "relations amicales" et je ne cherche aucune proximité, aucun contact régulier. Petite, mon cauchemar était de faire les magasins avec ma mère, et j'ai mis longtemps à réaliser que c'était précisément une activité que les petites filles adoraient. Je déteste toujours autant le shopping (mais j'adore faire mes courses).


    - A un(e) meilleur(e) ami(e) ou des ami(e)s à l'école, mais plus une fois adulte. => vrai. Même si je me rends compte maintenant que déjà à l'époque je gardais une grande distance. Je faisais ce que je fais maintenant au travail, je gardais les deux sphères soigneusement éloignées l'une de l'autre.


    - Peut désirer ou pas avoir une relation sentimentale. Si elle a une relation, elle la prend sans doute très au sérieux, mais elle peut choisir de rester seule ou célibataire. => vrai. Je n'ai jamais eu de relation amoureuse, j'en ai déjà parlé sur le blog. Le célibat est pour moi une réelle évidence. Je n'ai pas envie/besoin de vivre autrement.


    - En raison de ses soucis sensoriels, peut soit vraiment apprécier les relations sexuelles soit les détester. => je suis asexuelle. Je déteste tellement les contacts physiques ordinaires que, quelque part, je trouve ça très logique !


    - Si elle apprécie un homme, elle peut être extrêmement maladroite dans ses tentatives pour le lui faire comprendre (par exemple le fixer du regard ou l'appeler sans cesse). Cela s'explique par une fixation et une mauvaise compréhension des rôles sociaux selon le genre. Cela change avec l'expérience. => faux, mais en 37 ans de vie je n'ai jamais apprécié personne sur ce plan-là !


    - Préfère souvent la compagnie des animaux, mais pas toujours, à cause des soucis d'hyperesthésie. => vrai, mon chien et mes chats pourront en témoigner ! Sur une journée lambda, la compagnie que j'apprécie le plus, c'est celle de mes poilus ! Même si j'ai parfois du mal à gérer certains aspects "animaliers". Un animal, c'est spontané, ce que je ne suis pas du tout. Mais c'est aussi très adaptable, et je suis en train de m'en rendre compte, une fois de plus, avec mes deux Griffues.

     


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  • Archie Greene, tome 1

    Auteur : D.D. Everest

    Tome 1

    Genre : jeunesse / fantastique

    Avis rapide : ^^

    Résumé : Orphelin dès plus son jeune âge, Archie Greene, qui vit chez sa grand-mère Gardénia, reçoit le jour de son douzième anniversaire un colis délivré par Horace Catchpole, un avocat du cabinet Folly & Catchpole. C'est un mystérieux grimoire écrit dans une langue indéchiffrable et accompagné d'un message écrit sur un vieux parchemin qui l'enjoint de se rendre immédiatement à la librairie La Page Blanche, à Oxford. Ce même jour, Archie apprend qu'il a une famille qui vit dans cette ville ! Impatient de faire la connaissance de son oncle, sa tante, et de ses cousins Ronce et Chardon, Archie part sur-le-champ. A la librairie, il est envoyé dans l'atelier du Vieux Zeb, le relieur de livres magiques, dont il devient l'apprenti comme l'était son père avant lui. Il découvre alors tout un monde où les livres battent des pages pour voler, où les grimoires prédisent l'avenir et le passé, où les Pop-ups font jaillir des chevaliers... Bientôt, au contact de ces vieux grimoires, Archie se rend compte qu'il a un don particulier... : il peut les entendre et leur parler ! Issu d'une lignée de Gardiens de la bibliothèque d'Alexandrie, il va devoir protéger les Terribles Tomes du Musée des Collections Magiques, ces livres de magie noire qui ont le pouvoir de détruire le monde... Car des magiciens maléfiques, les Rapaces, ont débarqué à Oxford, et ils n'ont qu'un seul but : s'en emparer, par tous les moyens !

    Archie Greene, tome 1

    Après avoir lorgné longtemps sur le grand format, j'ai acheté ce livre quand il est sorti en poche. Et je ne le regrette pas du tout, car j'ai vite adopté Archie et ses cousins ! L'histoire parle certes de magie, on s'attend à un air de déjà-vu, et au final l'auteur arrive à nous surprendre avec un univers haut en couleur et possédant son originalité propre !

    Ici, la magie vient des livres, et Archie découvre qu'il est issu d'une famille chargée de les protéger, et de lutter contre les Terribles Tomes, détenteurs d'une puissante magie noire !

    J'ai beaucoup aimé le message que l'on devine sous cette histoire : les livres sont puissants, il faut en prendre soin et les respecter ! Pour un jeune lecteur, c'est un message bien sympathique, qui va au-delà de la simple distraction !

    Archie est un jeune héros attachant, et on devine que sa famille dissimule un gros secret qui sera certainement révélé dans les prochains tomes !

    Un livre à la gloire des livres, donc, voilà une bonne raison de s'y plonger ! (attention, dans le monde d'Archie, parfois la lecture peut être très captivante, au sens propre !)


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  • La vie qui m'attendait

    Auteur : Julien Sandrel

    Genre : littérature contemporaine 

    Avis rapide : smile

    Résumé : Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui vient de lui parler. Jamais Romane n’a mis les pieds à Marseille. Mais un élément l’intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu’elle déteste et masque depuis l’adolescence sous un classique châtain. Qui était à Marseille ? Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même. En cheminant vers la vérité, elle se lance à corps perdu dans un étonnant voyage entre rires et douleurs.

    La vie qui m'attendait

    J'ai reçu ce titre en partenariat numérique grâce à NetGalley  et j'ai d'abord lu le premier roman de l'auteur parce que je me suis embrouillée les fichiers sur la liseuse. Au final je suis plutôt contente d'avoir procédé dans cet ordre, j'ai été moins déstabilisée par ma lecture, sachant qu'elle sortait quand même beaucoup de mon style habituel !

    J'ai apprécié ce second contact avec l’œuvre de l'auteur, avec quelques petits bémols que je n'aurais peut-être pas émis si je n'avais pas lu son premier livre. L'histoire est différente de celle du premier roman, même si on retrouve la thématique du changement de vie, de la maternité, de l'hôpital (accident pour La Chambre des Merveilles, maladie pour ce livre-ci...). Pour être franche, dès les premiers chapitres, j'ai deviné le lien qui unissait nos deux héroïnes, mais Romane est présentée d'une manière tellement sympathique que je ne me suis jamais lassée au cours de ma lecture, même en pressentant ce qui allait arriver.

    Mon principal reproche, c'est le côté très caricatural des personnages, Romane inclue. Elle est présentée comme ayant une multitude de phobies, qu'elle surmonte finalement sans trop de difficulté. D'accord, elle a besoin de respirer dans ses "sacs en papier" à chaque montée d'angoisse, mais ça ne la rend pas crédible pour autant. Pour être abonnée aux crises d'angoisse, et pour avoir un gros mix de phobies diverses qui tournent autour du sang, de la maladie, des hôpitaux, de la foule, des transports en commun...bah je peux dire que toute une usine de sacs en papier n'y suffirait pas !

    Mon deuxième reproche, c'est l'irruption prévisible d'une histoire d'amour qui rappelle quand même beaucoup celle de la Chambre des Merveilles. Je ne vais pas trop m'appesantir sur ce reproche-là, car je deviens sûrement un peu lourde avec ma manie de critiquer les histoires d'amour que je croise dans mes lectures, mais j'ai trouvé celle-ci trop facile, sans parler de la personnalité hors-norme du dénommé Désiré.

    Malgré tout, et en faisant l'impasse sur ces petits reproches, j'ai passé un excellent moment de lecture, j'ai mis à peine deux jours à finir le livre. Le style de l'auteur est toujours aussi plaisant à lire, et on ne voit pas les pages défiler. J'ai beaucoup aimé les passages livrant le journal intime du père de Romane, ils sonnaient très vrais, même si tout se finit un peu trop facilement à mon goût.

    Je lirai probablement le troisième livre de l'auteur, en espérant tout de même qu'il s'aventure sur un terrain un peu moins familier et qu'il nous livre un schéma plus surprenant, pour éviter toute impression de déjà-vu !

     

     


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  • La bande des Griffus à leur arrivée...

    Je me rends compte que j'ai repris les chroniques du blog sans parler d'une grosse nouveauté personnelle, j'ai nommé : l'irruption dans mon existence (et celle du Chien-Saucisse) de deux bestioles griffues !

    Pour résumer : en septembre dernier, alors que nous revenions de la promenade des chiens, mon père et moi avons eu la surprise (pas très agréable sur le coup) de trouver quatre tout petits chatons abandonnés, déposés dans un carton juste devant la voiture paternelle. Nous étions en forêt, dans un carrefour (très) reculé, sans passage, un samedi soir à presque 19h00. Pour moi, il est évident que les s...ales bêtes qui ont déposé le carton à cet endroit avaient dans l'idée de les abandonner en pleine nature, et qu'en voyant qu'il y avait une voiture (et donc un promeneur pas loin) ils ont décidé de s'acheter une conscience en laissant quelqu'un d'autre décider du sort des chatons...

    Je n'ai jamais eu énormément d'illusion sur le genre humain (ah, l'homme est un animal social, vraiment ???) mais disons que je me serais bien passée de cette énième preuve...

    La découverte du carton a été suivie d'un gros moment de panique : les vétérinaires étaient tous fermés, les chatons semblaient mal en point, affamés et à bout de force, et nous n'avions fichtrement pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire !

    Heureusement, une amie connue sur Internet m'a donné quelques conseils fort utiles, puis j'ai appelé la vétérinaire de garde pendant que mon père se hâtait d'aller dans une fameuse grande surface pour acheter du lait spécial chaton. Il n'a trouvé que du lait "normal", pas du lait maternel, mais la vétérinaire nous a rassuré téléphoniquement en nous disant que c'était mieux que rien du tout... Nous avions estimé l'âge des chatons à trois semaines, vu leurs poids.

    Nous avons donc passé le samedi soir et tout le dimanche à biberonner quatre chatons affamés et un peu perdus, tout en nous demandant ce que nous allions en faire !

    Le lundi, direction le vétérinaire : bonne nouvelle, tout le monde était en parfaite santé, la vétérinaire a d'ailleurs trouvé ça bien étonnant. Je pense que la mère des chatons n'était pas une chatte errante ou sauvage (sinon il y aurait eu des puces, des tiques, la gale des oreilles...) mais une chatte domestique. Et je suis persuadée que ceux qui ont fait ça lui ont arraché les chatons quand ils ont estimé qu'ils étaient assez grands pour "se débrouiller". Quel genre d'abruti peut penser que des chatons de même pas un mois ont la moindre chance de survivre en pleine forêt, sans leur mère, sans chaleur, sans eau...????

    Pour la vétérinaire, ils étaient plus proches des 4 semaines que des 3. Du coup les biberons ont vite disparu au profit de croquettes spécial chatons. Et tout ce petit monde s'est mis à grandir, gambader, faire des bêtises, escalader... 

    Gremlin et le Chien-Saucisse

    Comme ça faisait beaucoup d'agitation, et que mes parents devaient gérer de gros travaux de chauffage, j'ai récupéré deux chatons chez moi. Et j'ai commencé à me dire que j'en garderais peut-être bien un... Au départ, j'avais craqué pour le chaton que j'avais baptisé Gremlin. Il m'avait tenu le doigt avec sa petite patte durant tout le trajet depuis la forêt jusqu'à la maison, et il n'avait pas arrêté de miauler en me regardant droit dans les yeux. Pour moi, dès les premières secondes, ça a été Gremlin, je ne pouvais pas lui donner un autre nom...

    Mais avec Gremlin, il y avait celle qui a l'époque était encore Parki. Parki, pour Parkinson, parce qu'elle tremblait tellement quand elle est sortie du carton qu'on la pensait atteinte d'une maladie neurologique !

    Parki, devenue Hermione

    Une petite "calico", et la seule femelle de la bande (croyait-on...)... Au bout de quelques jours, j'ai eu comme qui dirait un gros cas de conscience : j'étais finalement incapable de choisir entre les deux. Garder Gremlin, c'était condamner Parki à finir... où ? A la SPA ? Perdue au milieu d'une centaine de chats en attente d'un hypothétique foyer ? Chez un particulier inconnu à qui j'aurais du faire confiance, sans savoir si c'était justifié ? Mais l'inverse n'était pas plus facile. Dans son carton, avec sa petite patte sur mon doigt, j'avais l'impression que Gremlin m'avait demandé de lui faire une petite place chez moi. J'avoue, ça a été très dur de trancher. Et notamment pour une raison toute bête : les chatons, tout mignons qu'ils étaient, perturbaient grandement ma routine !

    Là, on rebascule dans le champ Asperger : cette routine bousculée, ça m'a vraiment perturbée pendant des semaines, et ça a clairement joué dans mes hésitations, au point que j'ai fini par en pleurer, version fontaine, dans ma cuisine, avec deux chatons ronronnants sur les genoux !!

    J'ai mis plus d'un mois à trancher. Je n'ai pas été très aidée par les revirements maternels, parce que de son côté aussi c'était difficile de s'imaginer "abandonner" les chatons. Entre-temps, on nous avait gentiment dit que si on allait donner nos rescapés à la SPA, on devrait signer un papier stipulant qu'on les abandonnait (!) parce qu'à partir du moment où on les avait amenés chez le vétérinaire, ils devenaient notre propriété. Charmant. Psychologiquement, il y a quand même une grosse différence entre emmener des chatons dans un refuge dans l'espoir de leur trouver une famille, et les y emmener en signant un papelard pour dire qu'on les abandonne à leur sort.

    Au final, vous l'aurez deviné, j'ai gardé les deux monstres !

    Et, gag rigolo, mes parents ont finalement gardé les deux autres !

    le second duo infernal

    Chez moi, il y a donc : Gremlin, Hermione (parce que Parki, quand même, ça le faisait moyen sur le long terme !) et Hagrid la Saucisse !

    Et chez mes parents : BeeWee, Timide, Tigris et Gordon le Chien-Boudin !

    Nous avons le droit au tarif famille nombreuse chez le vétérinaire !

    Et la révélation finale, c'est qu'à l'arrivée nous avons trois femelles et un mâle, tout l'inverse de ce que l'on croyait ! Tout ce beau monde a été stérilisé et pucé fin février.

    Et la cohabitation avec le Chien-Saucisse, me demanderez-vous ?

    Oh, je pense que ça va...

    tout le monde ronfle...


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  • Auteur : Julien Sandrel

    Genre : littérature contemporaine 

    Avis rapide : money

    Résumé : Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose, à son travail sûrement. Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet. Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c’est-à-dire les expériences qu’il aimerait vivre au cours de sa vie. Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut–être que ça l’aidera à revenir. Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait. Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans…

    J'ai obtenu le dernier livre de l'auteur en partenariat numérique, et cela m'a donné envie de me pencher sur son premier roman. Soyons franc, je sortais là de ma zone de confort, je suis plutôt axée fantastique, science-fiction, voire thriller... Ici, on est dans un tout autre domaine !

    Pour autant, j'ai apprécié cette lecture. Le ton est beaucoup moins déprimant que ce que je redoutais, et contrairement à beaucoup de lecteurs, je me suis attachée à Thelma ! Mon seul reproche, sûrement lié à mon manque flagrant de romantisme, est lié à la présence bien trop "facile" du personnage d'Edgar, qui arrive à point nommé dans l'intrigue, et qui est clairement trop beau pour être crédible.

    Pour le reste, j'ai bien aimé l'idée de ce livre des merveilles, et Louis m'a semblé être un adolescent sympathique, un peu hors norme du fait de sa douance (ce qui quelque part m'a bien parlé aussi...)... Je me suis moins retrouvée dans certains de ses rêves, nettement trop adultes (et festifs) pour moi mais j'ai aimé le concept. L'écriture de l'auteur ne gâche rien, le style est fluide sans être naïf et l'ensemble se dévore en une petite journée.


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  • Auteur : Laurent Scalese

    Genre : policier

    Avis rapide : happy

    Résumé : Sur une route de campagne, un homme est percuté par une voiture. Mort sur le coup, ce n'est pourtant pas la collision qui l'a tué mais les balles qu'il a reçues dans le dos.  Si la victime n'a pas de nom ni de papiers, son identité semble précieuse, puisque le véhicule des pompes funèbres qui le transporte est braqué, et le corps enlevé...  Les deux flics chargés de l'enquête forment le tandem le plus mal assorti de l'histoire de la police. Mélanie Legac est jeune, brillante, nerveuse. Le commandant Joseph Schneider a la soixantaine bien tapée, il ne peut plus courir après personne, et ce « croulant », comme elle l'a baptisé, pourrait être son père.  C'est la première fois qu'ils travaillent ensemble et ils vont vivre la pire affaire de leurs carrières.  Laurent Scalese s'empare d'un grand drame de l'actualité dans ce thriller noir comme le monde. Heureusement qu'il existe des hommes et des femmes à l'image des héros dont l'auteur a le secret, attachants et drôles, profondément humains, et qui tentent de se battre pour le bien de tous...

     

     

    Croyez-le ou non, je n'avais jamais rien lu de l'auteur avant de postuler pour ce partenariat numérique ! J'en avais bien évidemment entendu parler, je le suivais sur sa page FaceBook, mais je n'avais jamais ouvert un de ses romans. Erreur réparée, et je pense ne pas m'avancer en disant que j'ai désormais un certain retard à rattraper !

    J'ai adoré ce premier contact, qui commence bien gentiment puis bascule d'un coup dans l'horreur, avec des descriptions glaçantes de réalisme. On s'attache insidieusement aux deux héros de l'histoire : Mélanie, femme-flic qui se veut forte mais qui peine à gérer sa vie personnelle, et Joseph, en proie à une certaine culpabilité teintée de remords. Ces deux-là paraissent assez peu compatibles au premier abord, mais ils forment vite (et sans même le savoir...) une équipe efficace et soudée.

    Difficile d'en dire davantage sans risquer de trahir l'intrigue, mais disons que l'auteur surfe avec talent sur des thèmes actuels, et qu'il sait en faire quelque chose de particulièrement percutant et dérangeant. Quant aux personnages qui peuplent ce roman, ils sont tous criants de réalisme.

    A lire sans hésiter quand on est adepte de thriller...mais attention à avoir l'estomac bien accroché, certaines scènes sont vraiment sanglantes !

     

    Un grand merci à NetGalley et aux Editions Belfond pour ce partenariat !


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    Auteur : Tracy Deebs

    Genre : espionnage / young adult

    Avis rapide : erf

    Résumé :  Si un truc est trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas. » Lorsque six jeunes hackers sont invités par la CIA à passer un test d’aptitude, avec à la clé une bourse d’études et une promesse d’emploi, cinq d’entre eux acceptent de participer. Après tout, pour certains, c’est un ticket en or pour un avenir meilleur. Seul Owen refuse. Un simple coup d’œil à l’énoncé de l’exercice lui a suffi pour comprendre que quelque chose clochait. Des recherches plus poussées viennent confirmer ses soupçons. En se faisant passer pour la CIA, la société Jacento – leader sur le marché des télécommunications – cherche à exploiter les compétences en informatique des six adolescents dans le but de créer Phantom Wheel, la Roue Fantôme, un virus destructeur qui permettrait à l’entreprise d’accéder aux données personnelles des internautes du monde entier. Conscients de ce que cela signifie – une surveillance maximale, des libertés bafouées –, Issa, Ezra, Owen, Alika, Seth et Harper vont tenter d’arrêter Jacento par la force – en informatique comme dans la vraie vie.

    J'ai récemment décidé de retenter l'aventure de la lecture sur liseuse (et au passage, la chose a bien progressé depuis mon dernier essai, voilà cinq ou six ans de ça !) et ce titre a donc été le premier que j'ai lu sur ma Kobo.

    Verdict ? Un avis assez partagé, je dois bien l'avouer... J'ai passé un bon moment de lecture, et j'ai terminé ce titre très rapidement car le rythme est entraînant. Malgré tout, je n'ai pas totalement adhéré. L'histoire en elle-même n'est pas en cause : elle est originale, bien documentée, et nous présente de manière assez crédible l'univers propre aux "hackers". La première partie du livre est très intéressante, mais l'ensemble est desservi par des personnages qui frôlent la caricature. La facilité avec laquelle nos héros enchaînent les voyages est elle aussi déconcertante : visiblement, aucun adulte alentours ne se soucie de savoir où ils vont et ce qu'ils font...

    De plus, l'auteur éprouve le besoin de former des couples (à une exception près...) et tout se fait avec une facilité déconcertante qui gâche encore le réalisme de l'intrigue. Notons cependant qu'il y a dans le lot une héroïne asexuelle : j'ai plutôt apprécié ce détail, même s'il aurait mérité d'être un peu plus creusé.

    Quant à l'histoire et à son dénouement...là encore, je déplore une exagération à la limite de la caricature. Il y a une scène, notamment, que je ne vais pas décrire pour ne faire de spoiler, mais qui ne peut vraiment pas être crédible. Nos jeunes héros affrontent des gardes armés jusqu'aux dents, se prennent des balles...et s'en sortent finalement sans trop de mal, et en trouvant le moyen de s'affronter dans des concours de citations empruntées à des films célèbres... 

    Malgré tout, la lecture est agréable, mais disons que ce livre m'a un peu rappelé les téléfilms d'aventure dont j'étais friande adolescente : ça se lit très bien, ça se lit vite, mais ça s'oublie rapidement également.

    Merci à NetGalley et à Hachette Romans pour ce premier partenariat numérique !


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  • Auteur : C.C. Hunter

    Tome 3

    Genre : fantastique / young adult

    Avis rapide : ^^

    Résumé : Une fois de plus, Riley Smith, 17 ans, se retrouve dans le rôle de la nouvelle du lycée dans une petite ville du Texas. La jeune fille vit seule avec son père, qui ramène souvent du travail à la maison… Le problème, c’est qu’il est croque-mort. S’il ne se rend pas compte que ses défunts clients le suivent jusqu’à chez lui, Riley, elle, les voit, et peut même communiquer avec eux. Elle devient leur confidente, leur dernier contact avec le monde mortel, et les aide à passer dans l’au-delà. Mais Abby, une jeune fille portée disparue, n’est pas prête à partir : son corps n’a pas été retrouvé et Riley est la seule qui puisse dénoncer son meurtrier. Seulement, cette mission place la fille du croque-mort en haut de la liste des prochaines victimes du redoutable tueur en série… Et si son seul espoir résidait en Hayden, cet esprit fascinant qui ne ressemble à aucun autre, et qu’elle aimerait ne jamais voir repartir ?

    Ayant adoré la précédente série de l'auteur (Nés à Minuit), j'ai tout naturellement bondi sur ce partenariat quand je l'ai vu apparaître ! Dans un petit coin de ma grosse tête, je craignais un peu la déception qu'on éprouve parfois devant la nouvelle œuvre d'un auteur apprécié. Mais fort heureusement, cette appréhension n'a pas trouvé de justification, car j'ai adoré ce tome introductif !

    Disons-le tout de suite, ici il n'y aura pas énormément de surprises. Le thème abordé est somme toute habituel, l'héroïne n'a rien de particulièrement original et il n'est pas difficile de deviner la grosse "révélation" qui intervient dans le dernier chapitre. Et malgré tout, ce livre reste captivant d'un bout à l'autre, en partie grâce à la personnalité de Riley (et de son amie Kelsey) qui doit gérer son père en plus des fantômes qui viennent lui demander de l'aide.

    Riley est une héroïne assez classique, à la fois forte et fragile, qui accepte son don et essaie de s'en servir au mieux tout en regrettant de ne pas pouvoir avoir une vie plus ordinaire. Evidemment, se trouve au milieu de tout ça une amourette, voire le début d'un triangle amoureux. Ceux qui me lisent souvent sauront que j'ai tendance à grincer des dents devant ce procédé trop souvent répété dans les livres, mais disons que dans ce premier tome ça reste léger et plutôt sympathique. Pour autant, je crains des complications dans le tome 2, mais je me trompe peut-être, allez savoir !

    Je suis ressortie de cette lecture avec d'autres interrogations sur le contenu du tome 2. Première préoccupation : le père de Riley est-il vraiment totalement dépourvu de don ? Son métier pose question, de même que son attrait pour la bouteille. Simple désespoir d'un veuf qui ne sait pas surmonter son chagrin, ou tentative désespérée de "noyer" un don envahissant ? Une certaine scène à la morgue a suscité mon intérêt... Quant à cette histoire de veuvage, disons-le clairement, j'ai de gros doutes sur sa réalité. La mère de Riley a disparu de la circulation quand elle avait 4 ans, mais est-elle véritablement décédée ? Je pressens plutôt le gros secret de famille, mais encore une fois, je peux me tromper !

    Niveau reproches, j'aurais aimé connaître la genèse du don de Riley. Il semble tout naturel pour elle du haut de ses 17 ans, mais comment s'est-il manifesté pour la première fois ?

    J'ai également trouvé l'histoire des lettres adressées à la police et aux journalistes un peu trop tirée par les cheveux, et le dénouement trop rapide. Mais c'est un tout petit reproche, qui n'a pas gâché ma lecture ! Au contraire, j'ai déjà hâte de retrouver Riley dans une nouvelle aventure !


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