• La vie qui m'attendait

    La vie qui m'attendait

    Auteur : Julien Sandrel

    Genre : littérature contemporaine 

    Avis rapide : smile

    Résumé : Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui vient de lui parler. Jamais Romane n’a mis les pieds à Marseille. Mais un élément l’intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu’elle déteste et masque depuis l’adolescence sous un classique châtain. Qui était à Marseille ? Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même. En cheminant vers la vérité, elle se lance à corps perdu dans un étonnant voyage entre rires et douleurs.

    La vie qui m'attendait

    J'ai reçu ce titre en partenariat numérique grâce à NetGalley  et j'ai d'abord lu le premier roman de l'auteur parce que je me suis embrouillée les fichiers sur la liseuse. Au final je suis plutôt contente d'avoir procédé dans cet ordre, j'ai été moins déstabilisée par ma lecture, sachant qu'elle sortait quand même beaucoup de mon style habituel !

    J'ai apprécié ce second contact avec l’œuvre de l'auteur, avec quelques petits bémols que je n'aurais peut-être pas émis si je n'avais pas lu son premier livre. L'histoire est différente de celle du premier roman, même si on retrouve la thématique du changement de vie, de la maternité, de l'hôpital (accident pour La Chambre des Merveilles, maladie pour ce livre-ci...). Pour être franche, dès les premiers chapitres, j'ai deviné le lien qui unissait nos deux héroïnes, mais Romane est présentée d'une manière tellement sympathique que je ne me suis jamais lassée au cours de ma lecture, même en pressentant ce qui allait arriver.

    Mon principal reproche, c'est le côté très caricatural des personnages, Romane inclue. Elle est présentée comme ayant une multitude de phobies, qu'elle surmonte finalement sans trop de difficulté. D'accord, elle a besoin de respirer dans ses "sacs en papier" à chaque montée d'angoisse, mais ça ne la rend pas crédible pour autant. Pour être abonnée aux crises d'angoisse, et pour avoir un gros mix de phobies diverses qui tournent autour du sang, de la maladie, des hôpitaux, de la foule, des transports en commun...bah je peux dire que toute une usine de sacs en papier n'y suffirait pas !

    Mon deuxième reproche, c'est l'irruption prévisible d'une histoire d'amour qui rappelle quand même beaucoup celle de la Chambre des Merveilles. Je ne vais pas trop m'appesantir sur ce reproche-là, car je deviens sûrement un peu lourde avec ma manie de critiquer les histoires d'amour que je croise dans mes lectures, mais j'ai trouvé celle-ci trop facile, sans parler de la personnalité hors-norme du dénommé Désiré.

    Malgré tout, et en faisant l'impasse sur ces petits reproches, j'ai passé un excellent moment de lecture, j'ai mis à peine deux jours à finir le livre. Le style de l'auteur est toujours aussi plaisant à lire, et on ne voit pas les pages défiler. J'ai beaucoup aimé les passages livrant le journal intime du père de Romane, ils sonnaient très vrais, même si tout se finit un peu trop facilement à mon goût.

    Je lirai probablement le troisième livre de l'auteur, en espérant tout de même qu'il s'aventure sur un terrain un peu moins familier et qu'il nous livre un schéma plus surprenant, pour éviter toute impression de déjà-vu !

     

     

    « Au fait, j'ai des Griffues !Archie Greene, tome 1 »

    Tags Tags : , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :