• C'est officiel, je suis une alien !

    J'entends plein de gens se plaindre du confinement, et moi qui suis obligée de travailler, je ne rêve que d'une chose : être à vendredi soir, 16h30, pour profiter de deux jours pleins de confinement !!! En fait, ce truc, c'est quand même un peu mon mode de vie ! Je sors très peu, je n'aime pas les lieux publics, et je suis totalement capable de passer un mois chez moi en ne sortant que pour promener le chien, sans parler à personne ! Gamine, j'adorais les deux mois de congés estivaux parce que je pouvais ENFIN être complètement seule, sans avoir à me farcir la compagnie des autres. C'est même carrément ce qui me dépite le plus dans ma situation actuelle : être dans l'obligation de travailler, alors que j'adorerais être confinée à temps plein chez moi ! C'est clairement rageant !

    J'ai du mal avec cette notion d'ennui associé au confinement. Je ne m'ennuie jamais quand je suis seule chez moi. Par contre, je m'ennuie énormément au travail, déjà en temps normal, encore plus en ce moment ! C'est le gros paradoxe : entendre les collègues se plaindre "du weekend pourri" qu'ils vont passer à cause du confinement, les voir limite heureux d'être présents au travail, et être soi-même légèrement déprimée à l'idée de ne pas pouvoir prétendre au confinement !!

    Alors oui, c'est vrai, c'est moi c'est un peu le confinement de luxe, avec un grand appartement, un grand balcon (que je n'ai visité qu'une fois depuis le début du confinement, pour arroser mes plantes...), des livres et des puzzles à foison, Internet, des VOD, le Replay, la tablette, les consoles (qui sont toujours aussi poussiéreuses...), mes animaux, mes placards bien remplis... Mais clairement, le matin, il me faut 15 bonnes minutes pour me rappeler que, ah oui c'est vrai, la situation n'est pas habituelle. Parce que pour moi, décidément, ça a quand même un bel air de normalité, cette affaire !

    Là, je rêverais de pouvoir poser une semaine de congés rien que pour en profiter pleinement...sauf que ma collègue n'acceptera jamais, et flûte. Du coup je guette avec impatience le weekend de Pâques : trois jours chez moi au calme, sans aucune autre compagnie que celles de mes bestioles, ça a clairement un air de paradis !!!


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  • Bizarrement, le terme de confinement perd tout son sens quand on est obligé de faire acte de présence au travail. Oui, je dis bien "faire acte de présence", parce qu'on peut difficilement appeler ça "travailler". Ma première impression était la bonne, on s'ennuie sec. Et encore, du lundi au mercredi, ce sont les jours les plus "pleins" en terme d'occupation. Jeudi et vendredi, ça va être un carnage complet, j'envisage d'emmener ma liseuse, et zut à ceux qui y trouveront à redire.

    Niveau précautions, comme prévu, c'est le vide. Hier, à un moment, il y avait SEPT personnes dans mon bureau de 20 m² ! Autant dire que la distanciation sociale en a pris un gros coup dans l'aile. Quand on nous dit de nous limiter à cinq contacts sociaux par jour grand maximum, ça laisse à réfléchir... Certains collègues se contrefichent totalement des règles, visiblement ils ne se sentent pas concernés. Je maintiens que dans ces conditions, c'est ridicule de me demander de limiter la promenade de mon chien. Je risque moins dehors, avec mon toutou comme seule compagnie, qu'au bureau, avec des clampins qui visiblement se contrefichent de leur santé et de celle des autres.

    Je reste sidérée par le silence radio du gouvernement sur le sort des fonctionnaires sous statut spécial. Le Premier Ministre a encore insisté sur l'importance de développer le télétravail, mais par ici, seuls mes chefs en haut-lieu y ont droit. Ah ça, à Dijon, à la DISP, il n'y a plus un chat, mais quid des établissements ? Idem, tout le monde s'en fiche...

    Je reconnais que j'en viens presque à espérer un durcissement du confinement avec des mesures plus étendues. Cela a été envisagé mais pas suivi d'effet... Ceci dit, j'ai remarqué un certain relâchement dans les rues, les gens ont l'air de sortir davantage, donc je pense qu'à un moment ils vont encore devoir resserrer la vis. Peut-être qu'à ce moment-là on s'intéressera enfin au sort des gens qui continuent à devoir travailler comme si de rien n'était, qui sait...

    A côté de ça, j'ai réussi à valider ma livraison de produits alimentaires...à 3h00 du matin, mardi ! Oui oui, 3h00 ! Bon, j'avoue que ma commande n'avait pas un côté indispensable, mais puisqu'on ne sait toujours pas si ça va durer un mois ou plus, je préfère savoir que j'ai de quoi voir venir pour les prochaines semaines ! Je déteste la notion de privation, et puis j'ai décidé d'éviter les lieux publics et les magasins dans les deux semaines qui suivront la fin du confinement, parce que je pressens que les gens vont être complètement dingues...


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  • Visiblement, même en période de confinement, je ne m'ennuie pas assez pour être assidue dans l'écriture d'un journal ! ;)

    Le premier weekend de confinement s'est passé tout à fait normalement, sans me poser de problèmes particuliers. Comme quoi ça a du bon d'être une ermite ! Je me sens juste un peu coupable de ne pas pouvoir offrir ses longues promenades à mon chien. Cependant, je le sors plus loin que le bas de ma rue. Je sais que ça fait grincer des dents, mais c'est vital pour son bien-être. On ne marche pas longtemps, 30 mn tout au plus, et on ne voit strictement personne. Et puis je maintiens que puisque je dois travailler comme si de rien n'était, je ne vais pas empêcher mon petit toutou de se dégourdir les pattes.

    Le travail, parlons-en... C'est pire que prévu. Je ne sers strictement à RIEN. Les opérations principales se font à distance, nous n'avons pas la main dessus. J'ai appris que beaucoup de mes collègues administratifs étaient absents, tiens donc ! Et le chef s'inquiète seulement de la possibilité d'obtenir des ordinateurs portables pour un éventuel télétravail. L'administration, ça réfléchit vite, hein !

    Je vais voir à quoi ça ressemble les prochains jours, et si je ne le sens pas, je tenterai d'obtenir un arrêt psy. Tant pis si c'est "méchant" pour les collègues qui restent. Ils n'ont qu'à se rebeller et faire pareil. J'ai essayé de secouer un peu le cocotier mais tout le monde reste docile... S'ils préfèrent le travail à leur couenne, ça les concerne, mais ce n'est pas mon cas...


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  • Autrement appelé le jour du Grand Ravitaillement !

    Non, j'exagère, j'avais déjà du ravitaillement, j'ai toujours eu une tendance hamster et, de plus, j'ai senti cette vilaine histoire de confinement arriver trois bonnes semaines à l'avance. Je faisais d'ailleurs bien rire les collègues avec mon pessimisme...

    N'empêche, hier soir, j'ai passé une commande sur le site de mon petit magasin de ville, avec livraison à domicile. Notons que j'ai certaines priorités... he

    Allez, j'avoue, j'ai aussi pris du papier toilette ! Parce que ça m'a bien fait rire, cette ruée vers l'or version moderne...et puis j'ai réalisé qu'il me restait à peine 5 rouleaux !! Je pressens un confinement pour un mois, un mois et demi voire même carrément deux mois, autant dire qu'avec 5 rouleaux de papier WC, ça risquerait d'être compliqué !

    A cela, j'ai ajouté quelques conserves, deux pots de confiture, du Nutella, quelques douceurs genre marbré au chocolat, un paquet de farine, un paquet de sucre, des œufs, un peu de fromage, une plaquette de beurre, bref... Je grignote plus que je ne mange en ce moment, je sens que Weight Watchers va pouvoir dire merci au Covid-19 parce que je suis bien partie pour descendre sous la barre des 52 kilos. ^^Du coup je m'autorise des extra que je ne mange plus en temps normal !

    Niveau boulot, ce matin, SURPRISE ! Un mail du service gestionnaire me disant qu'il me fallait un arrêt pour couvrir mon absence de jeudi et de vendredi, alors même que le chef m'avait lui-même dit (voire même un peu ordonné) de rester chez moi ! J'ai appelé mon médecin qui, c'est le comble, n'a ni voulu me parler en direct, ni voulu me prolonger sans me voir ! J'aurais du faire 15 km aller et 15 km retour, en plein confinement supposément total, pour obtenir un bout de papier (ou pas)... Je ne conduis pas, et je refuse d'exposer davantage mes parents en leur demandant de contourner le confinement pour me servir de taxi ! C'est quand même un comble que dans un moment pareil on se complique encore la vie avec des formalités administratives ! Surtout quand on nous rabâche qu'on doit "rester chez nous" pour le bien de tous !

    Devant cette complication imprévue, j'ai dit à ma collègue gestionnaire que je ne pouvais pas avoir d'arrêt. Impossible de passer par les plateformes en ligne, il me fallait une prolongation et aucun médecin n'accepte de prolonger facilement un arrêt qu'il n'a pas prescrit lui-même. J'ai donc proposé de retourner au boulot vendredi, en restant "confinée" à part dans un bureau... On s'entasse à trois dans la même zone ! La collège m'a rappelée l'après-midi pour me dire que les consignes de mon administration étaient de ne prendre aucune mesure (ni gants, ni masques...) tant qu'on n'avait pas détecté de cas dans notre environnement professionnel ! Je suis sidérée par un tel laxisme ! Elle m'a autorisée à rester chez moi jusqu'à la fin de semaine ("on régularisera ça avec des jours de congés..." Comme si c'était mon souci majeur en ce moment !) et la semaine prochaine je retourne donc au boulot comme si de rien n'était. Et accessoirement, elle m'a demandé de ne rien dire des raisons de mon absence. "Dis que tu as eu une gastro, ça évitera la psychose..." Bah tiens... Aucun aménagement d'horaires, pas de turnover comme je l'avais initialement pensé... J'espère simplement que l'Etat va décréter un confinement strict, et que dans ce cas-là les adjoints administratifs seront priés de rester chez eux. J'ai cru voir un signe encourageant dans les actualités, mais je me fais peut-être des illusions... 

    En attendant, les chiffres des décès gonflent partout en Europe, et l'administration reste les mains dans les poches, avec des masques sagement rangés dans des cartons (parce que oui, nous, on en a !! mais ils ne servent à rien ! c'est dément !)...

    Bref, mieux vaut ne pas trop épiloguer sur le sujet... Je ne vais quand même pas me mettre à espérer qu'un cas se déclenche pour voir notre direction prendre les choses au sérieux, si ?

    A part ça, j'ai entamé un nouveau puzzle et je pense me faire un gratin de brocoli pour ce soir ! Hier soir, j'ai dérogé à ma règle numéro 1 et j'ai mangé devant la télé... Je crois que c'est le bon moment pour s'autoriser des choses qu'on ne fait pas en temps normal !

    Ce soir je compte regarder "Blackwood, le pensionnat" sur Canal + Cinéma.

    PS : mes bestioles vont très bien, je crois que le confinement est une seconde nature chez le chat !


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  • Deuxième jour en pseudo-confinement pour moi... Après appel à mon chef pour savoir ce que je devais faire à la fin de mon arrêt, il m'a dit de rester chez moi s'il y avait un doute. Et doute il y a. Pas que je sois à l'article de la mort, mais j'ai toujours mal à la gorge (et le médecin n'a pas su dire si c'était une pharyngite, une angine ou...autre chose...), j'ai encore des variations de température, et la semaine dernière, quand le mal de gorge est arrivé, j'ai été totalement à plat pendant deux jours. Ajoutons un drôle de mal de tête, quelque chose entre la migraine et une douleur de sinusite, des glaires dans la gorge (oui, je sais, c'est ragoûtant !) et on comprendra mon hésitation... bref, me voilà semi-confinée, parce que ça ne durera pas, service public oblige.

    En attendant, j'ai terminé un puzzle et j'ai quand même bien promené le chien. Il y a tout un débat sur le périmètre et la durée des promenades canines, mais je considère qu'à partir du moment où on va m'obliger à retourner bosser et à rencontrer au minimum dix personnes par jour, j'ai quand même le droit d'offrir un peu d'air frais à mon mini-monstre... Je ne croise personne, je respecte les distances, je ne parle pas, et si je vois quelqu'un au loin, soit je tourne, soit je traverse... Comme d'habitude, en somme, parce que j'avoue que l'évitement est un réflexe pour moi. La seule différence, c'est que je peux traverser rapidement sans être menacée par les voitures !

    J'avais pensé faire un reportage photo sur cette ville désertique, mais j'ai renoncé vu que visiblement les promenades "loisir" sont proscrites. Cela rendrait presque paranoïaque, d'ailleurs... Pourquoi cette interdiction de loisirs solitaires en plein air ? On pourrait s'imaginer qu'ils redoutent finalement que le virus soit vraiment dans l'air... Ou bien cela signifie-t-il que les gens sont tout bonnement incapables de s'isoler socialement et qu'ils auront toujours le réflexe d'aller vers les autres, menace épidémique ou pas ? J'avoue, ce point-là m'intrigue autant qu'il me laisse perplexe...

    Ce matin, je me disais que je ne regrettais pas du tout d'être célibataire, sans enfant et socialement isolée en temps normal ! J'ai l'impression que ça rend les choses plus faciles ! Que moi (et mes animaux) à gérer, pas d'inquiétude exagérée exceptée peut-être pour mes parents (qui eux ont décidé que ce n'était "pas si grave"... du coup je me dis que s'ils le prennent comme ça, je ne vais pas m'en rendre malade pour eux...)... Bon, si, je me demande ce qui se passerait si je tombais malade et que je devais être hospitalisée : quid de mes trois bestioles ? Mais j'essaie de tenir à distance les scénarios catastrophes. La réalité est suffisamment angoissante comme ça !

    Bref, les occupations du jour ont donc tourné autour de mon puzzle de 1500 pièces que je voulais achever depuis longtemps...

    Puis j'ai gratouillé le Chien-Saucisse et on a même joué un peu !

    Je suis bien contente d'avoir tout un stock de puzzles, je me dis qu'au moins je ne vais pas me sentir brimée dans mes distractions. D'un autre côté, je me questionne un peu sur ma tendance hamster : n'aurais-je pas finalement toujours eu un peu conscience de ce qui nous pendait au nez ? 

    Ce soir, j'ai prévu de regarder les deux films de la saga des 4 Fantastiques sur Canal + Family. Je regarde uniquement le journal de 13h00 pour être quand même au courant, même si j'avoue que j'aurais plutôt tendance à m'isoler et à m'éloigner des sources d'information qui sont anxiogènes et qui finalement tournent un peu en boucle. Il y a plein d'hypothèses, de probabilités, de pourcentages, de courbes, etc...et trop peu de recul pour que ce soit réellement fiable. On ne peut avoir aucune certitude devant une situation si inédite. Une seule chose est sûre, c'est scandaleux qu'en 2020, dans un pays aussi évolué que le nôtre, on soit en rupture de masques ou de gel hydroalcoolique !


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  • Ce serait tout de même dommage d'avoir un blog mentionnant une "ermite des temps modernes" et de ne pas s'en servir pour tenir un journal en cette période où on demande à tous de se confiner pour lutter contre la propagation d'un virus particulièrement menaçant ! Du coup, voilà, le blog reprend du service.  J'ai décidé de me servir de cet espace pour détailler mes journées, pour faire des bilans quotidiens et pour garder le fil des événements.

    Le comble ? Au final, je serai sûrement moins ermite que vous dans les prochains jours car je suis obligée de continuer à travailler comme si de rien n'était, ou presque. C'est une aberration totale qui me met d'autant plus en rogne que je pense être la plus "apte" au confinement puisqu'en fin de compte c'est presque mon mode de vie naturel, à quelques petites exceptions près ! La distanciation sociale est une habitude chez moi, j'ai tendance à changer de trottoir si je croise plus de deux personnes, et à ralentir pour laisser de l'avance aux gens qui marchent devant moi juste pour pouvoir rester seule ! Quant à la dimension sociale, j'avoue avoir un peu souri devant les réactions alarmées des gens quand on a annoncé la fermeture des bars, discothèques et autres restaurants : autant d'endroits que je n'ai jamais fréquenté de ma propre initiative ! Bon, avouons que la gravité de la situation a vite altéré mon sourire.

    Je suis adjointe administrative dans une administration sous statut spécial. Clairement, ces prochains jours je risque de ne servir à RIEN, vu que tout tournera au ralenti, mais je n'ai pas le droit de retrait, et si je décide de suivre le hashtag #restecheztoi je m'expose à une révocation. Ce système marche sur la tête. Je vais donc côtoyer des collègues, certes en nombre réduit, mais bien plus que les "cinq relations sociales" préconisées. Et tout ça pour quoi ? Pour faire acte de présence, supporter les conversations des autres et flipper gaiement devant le fil d'actualité ! Autant dire que je suis ravie...

    Le pire ? J'ai un mal de gorge persistant et un rhume depuis la semaine dernière. J'ai eu de la fièvre (mais "inversée", c'est une de mes particularités, quand j'ai de la température c'est en négatif, je suis donc tombée à 35,2°C !) et une grosse sensation de fatigue, au point d'avoir du mal à marcher. Je suis allée chez le médecin hier soir, lundi, donc, juste avant l'annonce du confinement total. Il m'a arrêtée...trois jours. Et encore, j'ai insisté. Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas pu bénéficier au minimum de la quatorzaine. Il m'a répété que je n'étais pas "à risque" et que mes symptômes ne ressemblaient pas à celle du Covid-19...mais vu que ce bidule semble bien flou, je ne sais pas trop si je dois m'y fier. Je n'ai pas nécessairement peur pour ma santé, mais je me dis que si, éventuellement, je suis contaminée, je vais gentiment le refourguer à d'autres sur mon lieu de travail qui se trouve être particulièrement "confiné" lui aussi, mais dans un sens plus que négatif.  Et puis zut, je ne comprends pas cette politique insensée : on confine les enfants chez eux, on laisse leurs parents les garder avec un arrêt spécifique, on encourage le télétravail, on a besoin d'une autorisation pour mettre le nez dehors, et à côté de ça, certains personnels dont le statut est bancal sont obligés de continuer à se présenter au travail ! Quand ce travail est vital, je comprends, mais là... Qu'au moins on me propose des aménagements d'horaire, un turnover avec mes trois collègues administratives...

    Bref, inutile d'épiloguer... Demain, dernier jour de d'arrêt, je compte appeler le secrétariat du boulot pour signaler que, malgré tout, le médecin ne peut pas être sûr à 100% que je n'ai pas eu la bête idée d'adopter le Covid-19. Si ça peut me permettre au moins d'avoir un bureau pour moi toute seule, sans avoir à subir la proximité anxiogène de certaines collègues, ça serait déjà bien ! Sans compter que si un cas venait à se déclarer et qu'on se rendait compte que j'ai été la seule andouille à avoir été malade les jours précédents, je ne voudrais pas non plus qu'on m'en rende responsable ! Parano, vous avez dit parano ? Mais malheureusement c'est la réaction la plus logique dans un milieu comme le mien...

     

    A part ça, donc, contenu de ce premier jour de confinement qui a donc commencé à midi : j'ai réintégré mon domicile après trois jours chez mes parents. Dans un sens, c'est un soulagement car je me dis que c'est un risque en moins pour eux, même si le travail de ma mère (aide à la personne) ne me rend pas très zen... J'ai une tendance hamster qui fait que je stocke naturellement...tout, de la nourriture aux livres en passant par les vêtements et les puzzles, du coup aucun pic de stress par rapport à ça. La seule angoisse a été l'approvisionnement en médicaments pour mon Chien-Saucisse qui est atteint d'une pathologie cardiaque : l'arrêt du traitement pourrait le faire mourir ! Lundi matin, ça a été ma première urgence : récupérer un mois de traitement supplémentaire ! J'ai bien fait, les vétérinaires ne savaient absolument pas quand ils pourraient être réapprovisionnés ! J'ai aussi fait le plein de litière, viande et croquettes pour ma petite troupe poilue !

    Tout ce stress m'a coupé l'appétit et m'a donné la migraine, mais j'ai quand même bien avancé dans mon puzzle qui est presque terminé. J'ai fait en sorte de ne pas trop regarder la télévision.

    Marche du jour : 14 632 pas ! 10 000 pas en forêt ce matin (aucune idée du moment où je pourrai y retourner vu que c'est chez mes parents et que je suis persuadée qu'on en a pour minimum un mois de confinement !) et le reste ce soir, en profitant du calme des rues (qui m'a drôlement reposé les oreilles, j'avoue !) avec mon toutou... Ambiance "fin du monde" un peu bizarre et légèrement dérangeante pour la fan de dystopie que je suis ! Je regrette certaines de mes lectures, ça n'aide pas à mettre l'imagination en sommeil !

    Programme de la soirée : faire un tour sur les chaînes Canal gracieusement offerte par le groupe Canal + ! Avec un peu de chance j'y dénicherai un truc sympa !

     

    PS : information utile, ou pas... cherchez le hashtag #vadoncbosser sur FB sous le pseudo AuroreHagrid... et si vous êtes d'accord, n'hésitez pas à partager ! Parce que certaines incohérences méritent d'être dénoncées !


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  •  Auteur : Matthew Mather

    Genre : catastrophe

    Avis rapide : happy

    Résumé : Les situations les plus extrêmes révèlent nos pires instincts. Alors qu'une gigantesque tempête de neige s'abat sur Manhattan, Internet s'effondre, entraînant dans sa chute les infrastructures municipales : l'électricité, l'eau courante... Le black-out est total, les vivres viennent à manquer. Dehors, c'est la loi de la jungle, entre pillages et épidémies. On accuse les Chinois, les cyberpirates. La faim, le froid, la soif guettent à chaque corner – mais l'ennemi le plus redoutable partage sans doute votre palier...  Dans la résidence de Chelsea où, hier encore, les voisins se pressaient joyeusement autour d'un barbecue, confiance et solidarité s'érodent peu à peu. Mike Mitchell, jeune père et ingénieur aisé, sait que la menace peut surgir de partout. Aucune barricade ne peut garantir contre la trahison, l'égoïsme, la paranoïa... Sa vie, celle de sa femme et de son fils ne dépendent que de son jugement. À mesure que la communauté se disloque, l'extinction opère son effroyable sélection naturelle...

    J'ai un faible pour les scénarios catastrophe, et c'est donc tout naturellement que j'ai chargé ce titre sur ma liseuse. Verdict ? J'ai beaucoup aimé, et je n'ai pas eu de mal à imaginer son adaptation en téléfilm ! On a là des personnages "ordinaires" qui se retrouvent confrontés à une situation extraordinaire et qui vont se découvrir des ressources insoupçonnées. Le manque de nourriture est décrit de façon réelle, ce qui change agréablement de l'ordinaire, où des héros privés de nourriture sont tout frétillants du début à la fin ! Bon, évidemment, certains points manquent un peu de réalisme, mais c'est souvent le cas de ce genre de littérature, et ici ce n'est pas ridicule. On sent que l'auteur a bien étudié son sujet, et qu'il s'est efforcé de produire quelque chose de crédible.

    Je suis arrivée au bout du livre sans m'en rendre compte, et le moindre que l'on puisse dire, c'est que j'ai été très surprise par le dénouement final ! J'avoue que je ne m'y étais absolument pas attendue ! Au final, on y trouve une belle source de réflexion sur la paranoïa que pourrait déclencher une coupure électrique et, pire, une coupure Internet ! Et cela me renforce dans l'idée que les terroristes n'auraient qu'à "débrancher" quelques prises (à échelle mondiale) pour provoquer une belle pagaille et réveiller les pires travers de l'être humain !

     


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  • Auteur : Jessica Townsend

    Tome 1

    Genre : jeunesse / fantastique

    Avis rapide : happy

    Résumé : Morrigane Crow est née le jour du Merveillon, ce qui signifie deux choses : 1. Elle est maudite.
    2. Elle est condamnée à mourir à minuit le jour de ses onze ans.
    Son cercueil l'attend.
    Elle est sauvée in extremis par un homme étrange qui l'emmène dans le royaume magique de Nevermoor...

    Ce livre me narguait depuis longtemps, et quand l'occasion de le lire s'est présentée, je ne me suis pas fait prier ! Verdict ? J'ai adoré ! Pour la première fois depuis longtemps, j'ai vraiment l'impression que cette série pourrait s'inscrire dans la droite ligne de Harry Potter, même si les univers sont totalement différents. On sent que l'auteur a voulu se démarquer en créant un univers vraiment original, et on sent également qu'elle en maîtrise tous les codes.

    Morrigane est une héroïne attachante, et ce dès les toutes premières lignes, mais elle n'est pas la seule. J'ai adoré Jupiter Nord, mais également Fenestra, la Magnifichatte (chatte géante dotée de parole !)... L'hôtel Deucalion lui-même est attachant dans son extravagance, notamment avec ce lustre cassé qui repousse tout seul et les chambres qui changent de décoration tous les jours. Même Jack et son fichu caractère finissent par attirer la sympathie !

    J'ai enchaîné les chapitres sans voir le temps passer, et je me suis félicitée d'avoir le tome 2 dans ma PAL quand je suis arrivée à la dernière page ! Pour ce que je peux en juger par ce tout premier volet, cette série a tout le potentiel pour suivre les traces du petit sorcier à lunettes, et on a aucun mal à s'imaginer ce que ça pourrait donner sur un écran de cinéma !

    Une jolie découverte, qui évite les facilités de la littérature jeunesse et qui mérite clairement le détour !


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  • Auteur : D.D. Everest

    Tome 2

    Genre : jeunesse / fantastique

    Avis rapide : happy

    Résumé : Archie Greene, qui a le don de parler aux livres, continue à se former au Musée des Collections magiques. Seulement il apprend que le Livre des Charmes, le recueil qui protège le Musée, est en train de s'effacer ! Il faut le réécrire de toute urgence, sans quoi tous les livres magiques disparaîtront. Avec ses cousins et d'autres apprentis, Archie va fonder le club des Alchimistes. Ensemble, ils vont essayer de reconstituer la formule de l'Azoth, cette encre indélébile qui permet d'écrire de la magie..

    J'avais beaucoup apprécié ma première rencontre avec le jeune Archie Greene et ses amis, c'est donc tout naturellement que j'ai eu envie de lire le second volet de leurs aventures. Verdict ?

    Un tome peut-être un peu moins passionnant que le précédent, mais finalement bien sympathique. Evidemment, il y a une petite impression de déjà-vu, mais l'ensemble arrive toutefois à surprendre !

    La révélation sur les origines de Archie est assez facile à prévoir, néanmoins elle ajoute une touche de suspense à l'histoire et on devine bien que l'avenir du jeune magicien va être compliqué !

    L'écriture est agréable, fluide, mais mériterait d'être un peu moins dans l'action et un peu plus dans la description, notamment pour donner plus d'épaisseur à cet univers que l'on devine riche mais qui n'est évoqué que par petites touches.

    En bref, un bon roman jeunesse, qui arrive à garder une certaine originalité tout en surfant sur un thème connu.


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  • Auteur : Thierry Bizot

    Genre : littérature

    Avis rapide : smile

    Résumé : Éric Sadge se réveille un jour dans un lit d’hôpital, après un léger accident de voiture dont il ne se souvient pas. Un médecin lui annonce qu’il n’a pas trente-cinq ans comme il semble le penser, mais cinquante et un ans, et que nous sommes en 2017, pas du tout en 2001... Éric Sadge apprend alors qu’il souffre d’une amnésie qui lui a fait oublier les seize dernières années de sa vie. Il va découvrir avec stupeur que son fils est devenu un jeune homme de vingt-trois ans, que pendant ces seize années qui se sont effacées de sa mémoire il a quitté sa femme pour une autre, que son père est mort en lui laissant un drôle de secret, et que sa carrière a pris un tour spectaculaire… Outre tous les changements les plus récents de notre époque qui l’étonnent et le laissent désemparé, Éric Sadge va s’apercevoir qu’il n’est pas l’homme qu’il croyait être : derrière le personnage bien sous tous rapports se cache peut-être un meurtrier...

    J'ai découvert ce livre (et par la même occasion son auteur) via NetGalley, et je dois avouer que, sans ce partenariat, je n'aurais probablement jamais eu la curiosité de le lire. C'est un peu le problème quand on a tendance à rester fidèle à un genre littéraire ! Car finalement, il aurait été dommage de ne pas lire ce roman à la fois sympathique et intelligent, qui pose la question des souvenirs, du temps qui passe, de la construction d'une vie... 

    Au premier abord, le personnage principal peut sembler antipathique, mais au fil des pages, on finit par l'apprécier et par ressentir une certaine affection pour lui. Gros bonus, tous les personnages, même les plus secondaires, sont réalistes dans leur psychologie et leur façon de se comporter. C'est plutôt rare dans ce type de roman ! Mention spéciale pour Catherine, que j'ai trouvée vraiment attachante dans son rapport au temps qui passe !

    J'ai passé un agréable moment de lecture en compagnie d'Eric Sadge, et je suis arrivée au bout du livre sans m'en rendre compte. La plume de l'auteur est très fluide, je n'ai eu aucun sentiment de longueur ou de répétition. Seul petit reproche : le manque de situations cocasses ! Je me serais attendue à davantage de quiproquos, notre héros ayant quand même oublié 16 années de sa vie. J'ai trouvé qu'au final il s'en sortait un peu trop bien et ne commettait pas trop d'impairs, ce qui nuit un peu au réalisme de l'intrigue.

    En revanche, la petite touche de roman policier est la bienvenue, et la révélation finale est plutôt bien amenée !

    Je n'hésiterai pas à lire les autres livres de l'auteur !


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